oui bien-sûr qu’on se voit le 19, avant j’irais voir les courts-métrages ce sera bizarre, c’est toujours bizarre de voir ses amis sur un grand écran comme si cela, sacralisait, attestait, soulignait leur disparition de l’amitié réelle. Au théâtre c’est différent, ils sont là en vrai, en chair et en os, aux saluts ils recommencent à nous sourire, on peut penser après les retrouver, continuer la vraie vie, aller boire un verre au moins... avec eux, le deuil affectif, artistique, le compagnonnage disparu, envolé, l’abandon est repoussé jusqu’au lendemain. Le cinéma c’est un peu plus cruel, c’est comme retourner dans la maison de quelqu’un après sa mort et se heurter à un fantôme. La chaise vide, la boîte à couture, le béret accroché, le tiroir à photos, le chat assis sensible aux vibrations du son, regardant la porte d’entrée. Mais avec toi, comme dans le ciel avec les étoiles à les regarder, toute l’ellipse de leur vie reste forte de toute leur brillance, d’un espoir, d’une autre vie possible. Je divague...
Chers amis, le film "Féminin plurielles" de Sébastien Bailly sort en salle mercredi 7 mars. C'est un long-métrages réunissant 3 courts-métrages ; dans l'un d'eux, je joue le rôle de Douce. Mais c'est la trilogie qui fait sens plus encore car comme le dit Serge Kaganski (Les Inrockuptibles) : " Ce qui unifie ce tryptique, c'est la précision et la délicatesse du regard de Sébastien Bailly. "Et c'est dans toute la France : akwaba !Lise Bellynck
oui bien-sûr qu’on se voit le 19, avant j’irais voir les courts-métrages ce sera bizarre, c’est toujours bizarre de voir ses amis sur un grand écran comme si cela, sacralisait, attestait, soulignait leur disparition de l’amitié réelle. Au théâtre c’est différent, ils sont là en vrai, en chair et en os, aux saluts ils recommencent à nous sourire, on peut penser après les retrouver, continuer la vraie vie, aller boire un verre au moins... avec eux, le deuil affectif, artistique, le compagnonnage disparu, envolé, l’abandon est repoussé jusqu’au lendemain. Le cinéma c’est un peu plus cruel, c’est comme retourner dans la maison de quelqu’un après sa mort et se heurter à un fantôme. La chaise vide, la boîte à couture, le béret accroché, le tiroir à photos, le chat assis sensible aux vibrations du son, regardant la porte d’entrée. Mais avec toi, comme dans le ciel avec les étoiles à les regarder, toute l’ellipse de leur vie reste forte de toute leur brillance, d’un espoir, d’une autre vie possible. Je divague...
oui bien-sûr qu’on se voit le 19, avant j’irais voir les courts-métrages ce sera bizarre, c’est toujours bizarre de voir ses amis sur un grand écran comme si cela, sacralisait, attestait, soulignait leur disparition de l’amitié réelle. Au théâtre c’est différent, ils sont là en vrai, en chair et en os, aux saluts ils recommencent à nous sourire, on peut penser après les retrouver, continuer la vraie vie, aller boire un verre au moins... avec eux, le deuil affectif, artistique, le compagnonnage disparu, envolé, l’abandon est repoussé jusqu’au lendemain. Le cinéma c’est un peu plus cruel, c’est comme retourner dans la maison de quelqu’un après sa mort et se heurter à un fantôme. La chaise vide, la boîte à couture, le béret accroché, le tiroir à photos, le chat assis sensible aux vibrations du son, regardant la porte d’entrée. Mais avec toi, comme dans le ciel avec les étoiles à les regarder, toute l’ellipse de leur vie reste forte de toute leur brillance, d’un espoir, d’une autre vie possible. Je divague...