tu ne comprends pas dis-tu
tu t’étonnes menton en avant
que je m’emmêle et m’encombre d’excuses
alors que la décision est prise
que toutes les portes en moi sont dévergondées
que deux mois ont retourné ma peau
mais tu comprends en même temps tu me guides en ce dédale glauque tu danses sur le seuil de ta confusion
et je te vois
aigle blanc, aigle-femme sur ta branche
épier la faiblesse du moment
prête à taillader d’un coup la perfection
un siècle entier double ma colère quelque chose nous égalise sans pitié n’attends pas que le siècle ait capoté j’ai la mort pendue à tes basques ta confiance peut m’en défatiguer