Le 24 février dernier Maxime Tondeur écrivait « TOUTES LES GUERRES SONT ATROCES , J'AIME TOUS LES ENFANTS DU MONDE, MAIS JE NE SUIS NI UN MOUTON, NI UN POISSON ROUGE »J’ai été un des premiers a « like » pour apporter mon soutien à mon camarade et je continue à croire qu’il a raison dans son analyse sur cette guerre civile, mais il faut quand même préciser l’origine de cette monstrueuse guerre civile contre le régime de la famille de Bachar El Assad.La guerre civile syrienne a débuté il y a juste 7 ans, à Deraa, dans l’extrême sud de la Syrie, à deux pas des frontières israélienne, libanaise et jordanienne. En mars 2011, une quinzaine d’adolescents y taguent sur les murs des slogans issus du “Printemps arabe”. Ils se font arrêter. Les autorités rendront aux parents les corps des enfants. Ce qui va déclencher la rébellion, c’est ce sordide détail: les cadavres portent les stigmates d’actes de torture. D’abord purement “laïque”, la rébellion “s’islamisera”, faisant ainsi le jeu d’Assad, qui pourra se faire valoir comme un rempart “contre Daech”.CINQ ANS DE MALHEUR
La Ghouta, ce dernier bastion de la rébellion syrienne, a déjà fait la “une” des journaux télévisés ou non du monde entier. En août 2013, des journalistes du quotidien Le Monde y recueillent les preuves d’un bombardement au gaz sarin qui fit, selon différentes estimations, entre plusieurs centaines et deux mille morts. Dont, encore une fois, de nombreux enfants. Cette attaque à l’époque a failli déclencher l’intervention directe des États-Unis dans le conflit. Mais Barack Obama fit marche arrière, entre autres parce que les preuves ne désignaient pas, de façon absolue, un coupable. Le régime d’Assad s’en est à l’époque sorti à bon compte…