Arrivent donc les "vieux" de The Monochrome Set avec leur quarante ans de carrière (ils ont commencé en 1978!). La musique est assez différente de celle qu'ils ont l'habitude de jouer sur disque : elle gagne en puissance ce qu'elle perd en subtilité, ce qui arrive souvent en live. Le clavier est aussi nettement plus présent que la guitare. Il faut dire que leur claviériste semble avoir une sacrée personnalité, avec ses longs cheveux, sa longue barbe, sa robe de fillette et ses collants, dignes d'un déguisement du carnaval de Dunkerque. On pense alors plus aux Doors qu'aux Smiths, voire parfois au synthé façon fête foraine d'un Charlie Oleg. Le groupe joue des morceaux de toutes les époques avec bien sûr une préférence pour les dernières. Il n'oublie pas non plus nos préférés : les magnifiques "Eine Symphonie Des Grauens" et "The Jet Set Junta". Le rappel n'en est pas vraiment un, puisque les musiciens restent sur scène. Le Supersonic ne se prête pas vraiment à retourner "backstage", puisque les loges se trouvent plutôt "frontstage", il faut "traverser" le public. Tant pis, Bid, le chanteur indique qu'ils attendront un peu le moment où d'habitude, "they have a fag and take a piss". Bref, le concert de The Monochrome Set constitue une belle entrée en matière d'une semaine qui s'annonce riche en prestations live en tous genres.
The Monochrome Set (+ Jaromil Sabor) - Paris, Supersonic, le 25 février 2018
Publié le 28 février 2018 par TotoArrivent donc les "vieux" de The Monochrome Set avec leur quarante ans de carrière (ils ont commencé en 1978!). La musique est assez différente de celle qu'ils ont l'habitude de jouer sur disque : elle gagne en puissance ce qu'elle perd en subtilité, ce qui arrive souvent en live. Le clavier est aussi nettement plus présent que la guitare. Il faut dire que leur claviériste semble avoir une sacrée personnalité, avec ses longs cheveux, sa longue barbe, sa robe de fillette et ses collants, dignes d'un déguisement du carnaval de Dunkerque. On pense alors plus aux Doors qu'aux Smiths, voire parfois au synthé façon fête foraine d'un Charlie Oleg. Le groupe joue des morceaux de toutes les époques avec bien sûr une préférence pour les dernières. Il n'oublie pas non plus nos préférés : les magnifiques "Eine Symphonie Des Grauens" et "The Jet Set Junta". Le rappel n'en est pas vraiment un, puisque les musiciens restent sur scène. Le Supersonic ne se prête pas vraiment à retourner "backstage", puisque les loges se trouvent plutôt "frontstage", il faut "traverser" le public. Tant pis, Bid, le chanteur indique qu'ils attendront un peu le moment où d'habitude, "they have a fag and take a piss". Bref, le concert de The Monochrome Set constitue une belle entrée en matière d'une semaine qui s'annonce riche en prestations live en tous genres.