Magazine Journal intime
Je viens de terminer la relecture de l'intégrale des romans de John Fante (1909 - 1983), auteur pour lequel j'éprouve un attachement fort et que je relis régulièrement depuis vingt-cinq ans. C'est toutefois la première fois que je relis toute son oeuvre à la suite, profitant de la réédition de ses neuf romans en trois volumes chez Bourgois dans la collection Compact, traduits par le toujours impeccable Brice Matthieussent.C'est son ultime roman "Rêves de Bunker Hill" qui clôture cette intégrale, roman qu'il n'a pas écrit car rongé par le diabète, l'auteur italo-américain devenu aveugle l'a dicté à son épouse Joyce. Il s'agit d'un roman nostalgique et qui reprend toutes les thématiques chères à l'écrivain, une sorte d'adieu littéraire dicté quelques années avant sa mort.L'extrait qui suit intervient quelques pages avant la fin du roman. Sous des dehors rustres et fanfarons, il résume à merveille toute l'oeuvre de Fante, en quelques lignes seulement. Un jour prochain je rédigerai un dossier complet sur John Fante. Cet auteur fantastique et connu de trop rares illuminés mérite vraiment la découverte.John Fante, Rêves de Bunker Hill, Bourgois.