Maintenant, comparez cela avec le ski et le snowboard, où le nombre annuel de tués n'est que d'environ 50 personnes chaque année. D'accord, il y a beaucoup plus de blessures liées au ski que ces regrettables décès.
Par exemple, les blessures du genou, impliquant souvent une rupture ligamentaire, représentent environ 20% de tous les accidents survenus sur les pentes, ce qui représente plus de 25 000 ruptures de ligaments par hiver rien qu'aux États-Unis. Cela reste un nombre assez faible par rapport à une totalité de journées de ski comprises entre 50 et 60 millions chaque saison.
Le danger du ski est du reste souvent identifiée comme étant le principal obstacle à sa croissance. Étant donné que le ski est une activité ludique, tout le monde accepte le risque liée à celle-ci. Personne n'a donc aucune raison de vouloir « punir » un sport où les blessures sont dans la majorité de cas auto-infligées ; la société accepte donc volontiers cette probabilité.
Cela dit, si celle-ci voulait éliminer tout risque lié aux sports d'hiver, il faudrait alors confisquer tous les skis et autres planches à neige, et les recycler par exemple dans un « mur » coloré le long de la frontière que nous partageons avec le Mexique, ce qui plairait sans doute à Trump.
Retournez maintenant cette discussion et appliquez la même logique au sujet des armes à feu. Si nous n'aimons pas les dizaines de milliers de décès et tous les risques que posent les armes à feu, et que de surcroît nous ne trouvions rien d'amusant à avoir une arme à feu chez soi, dans son sac à main ou la boite à gants, il faudrait confisquer toutes ces armes qui ne servent pas à la chasse et les faire fondre.
Au diable le Second Amendement de notre Constitution et la brillante idée d'armer notre corps enseignant dans la salle de classe !