J’entendais parlé des Autraliens de King Gizzard & The Lizard Wizard depuis des mois, mais sans jamais faire le saut. Il m’aura fallu entendre Polygondwanaland, totalement libre de droits, pour découvrir leur musique. La claque, puis tout bonnement l’un de mes disques de l’année ! C’était le mois de novembre, et ils avaient annoncé vouloir en faire cinq en tout sur l’année. Drôle de défi, non ?
Eh bien non seulement le défis aura été relevé, mais le successeur de Polygondwanaland est – comme les autres parait-il – aussi différent de son prédécesseur que totalement réussi. Pourtant, quand il fut annoncé en trombe fin décembre pour le 31, ça sentait quand même la hâte ou la précipitation.
Mon Dieu ! Quelle grosse claque quand, en janvier, j’ai fini par me dire « Allez, ce serait bien d’écouter un autre de leur album, si Polygondwanaland est génial, comment les autres pourraient-ils être mauvais ? »
Gumboot Soup est seulement le deuxième album que j’écoute des 7 musiciens qui – a fortiori – sont bel et bien de véritables artistes.
Parfois très éloigné du style du précédent, le dernier album en date de ces Australiens qui semblent transformer tout ce qu’ils touchent en or – en ce moment, ils remplissent les plus grandes salles du monde… alors que leur renommée n’a assurément pas encore réellement atteint son pic – varient les genres d’un morceau à l’ordre sans la moindre gêne. C’est à croire que tout ce qui peut être fait, joué, chanté dans un style rock au sens le plus global du terme ne leur pose aucun problème.
En attendant d’écouter, au choix le prochain ou l’un des nombreux précédents albums publiés entre 2011 et 2017, je suis persuadé d’une chose : KGATLW est probablement l’un des plus grands groupes de rock des années 2010’s.
AC/DC peut reposer en paix, leurs dignes successeurs sont là. Je n’imagine même pas ce à quoi doit ressembler l’un de leur concert, mon Dieu !
(in heepro.wordpress.com, le 25/02/2018)
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