Quand je dis qu’il faudrait peut-être arrêter l’hypocrisie, au FN, du parti qui lave plus blanc que blanc et crie au laxisme de la justice alors que nombre de ses membres sont en délicatesse avec, les actualités ne cessent de me donner raison chaque jour. Un véritable parti de repris de justice. Si leurs casiers judiciaires devaient être vierges, un grand nombre de leurs élus ne pourraient plus exercer. Encore un exemple aujourd’hui avec le maire de Hayange, Engelmann, condamné cette fois pour harcèlement moral envers un couple de salariés de la commune frontiste, ce qui est extrêmement rare tant les preuves sont difficile à réunir envers les sournois qui s’y livrent. Il faut lire cet article pour voir à quel point on est tombé bien bas, et les manœuvres de pression, d’une médiocrité affligeante.
Mais ce n’est pas la seule affaire jugée ce jour là, concernant le même auteur de délits multiples :
Le tribunal examinait cette fois-ci la décision du maire (ancien syndicaliste, exclu de la CGT pour son engagement au FN) de supprimer la prime de bonification indiciaire d’un agent communal représentant CGT.
Rappelant qu’un fonctionnaire qui bénéficie d’une décharge de service pour l’exercice d’un mandat syndical garde le bénéfice des primes attachées à l’emploi qu’il occupait, le tribunal a enjoint la commune à payer les sommes dues à l’agent au titre de cette prime et à lui verser 1 500 € pour les frais de justice.
La répression et la discrimination syndicale, cela s’appelle. C’est non seulement un délit, mais la démonstration claire et nette que le FN n’est pas un parti comme les autres, d’essence démocratique.