A chaque jour suffit sa peine. Après le divorce de Brad et Angie, voilà que la France entière se passionne pour la succession du défunt Johnny Hallyday. Au sein de laquelle Laeticia vient de passer (en quelques jours seulement !) de sainte nitouche à marâtre sans coeur. Il en faut peu pour inverser la tendance. A tort ou à raison – volontairement ou pas – il semblerait que le chanteur ait déshérité ses enfants au profit de sa bien aimée, qui en paye désormais les pots cassés pour se reconstruire une image socialement acceptable. Au fond, on s’en fout comme de l’an 40, aussi louche que puisse paraître une telle décision. Mais il faut bien trouver un sujet croustillant pour alimenter les conversations mondaines et les débats houleux (à l’utilité discutable) sur les réseaux sociaux. Sinon ce serait moins drôle.
Surtout quand on voit avec quelle violence s’affrontent les pro et les anti Laeticia par claviers interposés, tout ça pour une histoire de fric qui ne les concerne même pas. Johnny s’en retournerait probablement dans sa tombe. Ainsi va le monde : on parle sans y être invité, sur des sujets dont on ignore très certainement toutes les nuances, pour le simple plaisir de l’ouvrir ou de jauger le coefficient moral d’une « belle doche » devenue la cible de toutes les attaques. Et tant pis si l’on se trompe. Comme quoi le rockeur avait bien raison : « ça ne change pas, un homme. »
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