Didier Lockwood, je l’ai vu et écouté avec Magma en 1975, puis je l’ai interviewé pour la radio le 13 décembre 1984, c’était au théâtre d’Aurillac avec Philip Catherine et Christian Escoudé.Il est venu à deux reprises sur la scène de Souillac en jazz. La première le 22 juillet 1995 pour célébrer notre 20efestival avec son groupe Eric Seva, Benoît Sourisse, André Charlier et Benoît Vanderstraten. C’était son nouveau quintet car comme « on ne veut pas manger la même chose tous les jours », il aimait jouer avec d’autres musiciens aimait-il à dire ! A cette occasion il avait salué le jazz band automate du musée de Souillac en jouant Summertime pendant que Daniel Bonant dit Grisou mimait à ses côtés les gestes du violoniste.
Lockwood, « souriant, modeste, humble, avec une envie folle de partager était là face au public … deux rappels, une longue balade violon à l’épaule au milieu d’un public ému par tant de gentillesse et de virtuosité »pouvait-on lire sous la plume de François Aubel, jeune journaliste à La Dépêche du Midi.
Tout est dit au travers de ces mots, de ses mots, merci Monsieur Lockwood, votre enregistrement en duo avec Martial Solal tourne depuis hier au soir.Robert Peyrillou