Comme attendu, la BCE a relevé son taux de 25 points de base, à 4.25%... Cette décision était largement anticipée depuis 1 mois, date à laquelle Trichet a indiqué ses intentions, et provoqué de la
part de divers chefs d'Etats un discours de réprobation. En effet, relever le taux d'intérêt provoque un ressèrement du crédit, et donc une moindre progression économique... Le raisonnement de la
BCE pour justifier le relèvement des taux d'intérêt concerne l'inflation. Or celle ci est importée via les prix des matières premières. Relever les taux localement ne fera pas baisser le prix
de l'acier ou du pétrole...
Une autre conséquence, plus positive et concrête pour les ménages Français, est l'augmentation du taux du livret A. Si son taux au 1ier août suit la formule théorique, il devrait se trouver
à 4.25% ou 4.5% (avec une inflation annualisée en juin de 4%). Nul doûte que le gouvernement invoquera encore des "circonstances exceptionnelles" comme en février dernier, pour modérer la
hausse. Rapelons que si la formule avait été suivie en février, le taux aurait dû être de 4% au lieu des 3.5% actuels.