C'est tout en haut de la Butte, à une mini enjambée de la place du Tertre que se cache une merveille de petit restaurant thaïlandais, bien loin des insipides attrape-touristes qui pullulent malheureusement à Montmartre.
C'est simple, en sortant j'avais envie d'aller voir toutes ces hordes de touristes en mal de bonnes adresses pour leur conseiller un fabuleux pad thaï dans un cadre soigné et au prix tout doux. A la Brasserie Thaï, la formule déjeuner est à 12 € !
On est pourtant bien loin de la petite cantine. Ici le décor est soigné. Meubles laqués noir, murs rouges éclatants et quelques touches de doré donnent aux deux niveaux de la Brasserie Thaï un côté très chic.
Il faisait un froid polaire quand je me suis aventurée sur la Butte. Paris venait de s'endormir sous d'épais centimètres de neige et le verglas menaçait. Arriver sur les lieux après avoir escaladé les marches de la Butte fut un vrai soulagement. Ajoutez à cela une serveuse adorable, un patron passionné et un peu de jazz en fond sonore pendant la lecture de la carte et le tableau était parfait.
Soupe thaïlandaise par excellence, la soupe Tom Yam est un mélange de citronnelle, galanga et gingembre agrémentée de champignons et de crevettes. Servie bouillante, la soupe peut faire office de plat tant la générosité est de mise ici.
Tout est ultra-frais à la Brasserie Thaï et chaque plat est réalisé minute. La cuisine thaï regorge d'épices, d'ingrédients antioxydants, de fruits et de légumes cuisinés au dernier moment afin de préserver leurs nutriments. Une cuisine saine et réconfortante en somme.
Ma seule motivation pour braver le froid fut ceci : le Keng Kiew Wan : une soupe au curry vert, parfumée au lait de coco que j'ai choisie cuisinée au boeuf. Une viande fondante, de généreux légumes encore croquants, une épaisse sauce parfumée à la noix de coco, un des meilleurs curry (vert) dégustés à Paris !
Et encore sur ce plat, quelle générosité ! Nous aurions pu le partager à deux. J'y retournerai pour le pad thaï qui avait l'air succulent à côté de moi. (Tigre qui pleure, bobun et lab sont également à la carte).
En dessert, quelques beignets de banane au lait de coco, faits maison bien sûr et on sort de cet endroit heureux, délestés d'une douzaine d'euros.
On peut encore très bien manger à Montmartre, c'est réjouissant 🙂
Le patron, fana de jazz, organise régulièrement des soirées musicales dans son établissement, suivez leur actualité sur leur site : clic !
5 rue Poulbot, 18e
Ouvert tous les jours
Métro Abbesses
Formule déjeuner 12 €