Au milieu du salon, un sac à dos et un dossard trainent encore, accrochés au dossier d'une chaise. Trail des Villes Royales. N°53. A l'intérieur du sac, une couverture de survie, un gobelet et quelques barres céréales épargnées la veille. Un peu plus loin, les chaussures, avec encore quelques traces de boue, finissent de sécher. Même sort pour le tee-shirt et le cuissard épinglés sur l'étendoir à linge.
Sur l'écran de l'ordinateur, s'est affichée une jolie courbe entre la pièce d'eau des Suisses près du Château de Versailles et l'hippodrome de Rambouillet. En suivant ce trait rouge sur la carte, on se souvient de quelques instants. La brume sur la pièce d'eau au petit matin, le passage sur les chemins gras le long du golf de Saint-Quentin-en-Yvelines, les montées et descentes à lutter dans la boue, la traversée de villages à l'heure où la queue se forme devant la boulangerie, avec toujours cette si délicieuse odeur de pain frais. Reviennent aussi les images d'un superbe tronçon en pleine Vallée de Chevreuse, du côté de Cernay, avec au hasard du chemin des rencontres avec les promeneurs du dimanche, certains curieux de savoir d'où l'on venait et où l'on allait. D'autres indifférents. Comme une métaphore de la vie. Jolis moments également le long des canaux qui mènent vers les étangs de Hollande ou encore sur le bord de l'étang de la Tour juste à la sortie de Vieille-Eglise-en-Yvelines. Petits trésors réservés à celles et ceux qui osent s'éloigner du bitume.
Et puis surtout, on revoit tous ces bénévoles. Si précieux pour assurer les traversées de routes, si précieux pour baliser le parcours, si précieux pour les ravitaillements. Si précieux surtout pour tous ces sourires et ces mots d'encouragement distillés tout au long du chemin. Les bénévoles, le coeur du sport sans qui rien ne serait possible. Tous ces gens qui viennent nous offrir leur dimanche pour nous permettre de vivre notre passion. Sans rien en échange si ce n'est les trop rares "mercis" des coureurs.
Et puis ce matin, lendemain de trail, il y a les clés qui tombent et qu'il faut ramasser. Ce lacet qui s'est défait et qu'il faut renouer. On bloque la respiration. En apnée, les jambes tentent de se plier. Doucement. Dans la douleur. Le dos, lui aussi souffre. Il y a ces marches à descendre. Encore un peu de fierté pour ne pas s'accrocher à la rampe. Une jambe, puis l'autre. Avec un équilibre précaire qui interdit tout faux pas. Arrivé en bas, l'impression d'avoir réalisé un petit exploit. Pas peu fier.
Un lendemain de trail, c'est tout ça. C'est surtout l'envie de repartir. Pas tout de suite bien sûr. Mais vite. Pour retrouver cette sensation d'être vivant.
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Les Jeux olympiques ont été l'occasion de produire pas mal de papiers sous la casquette de ma société Plein Zoom. Les voici :
. Pourquoi le ski de vitesse n'est pas olympique ?
. Tout savoir sur le biathlon
. Quel est le record de vitesse à ski ?
. Quelle est l'origine de la flamme olympique ?
. Dix sports insolites disparus des Jeux olympiques
. Pourquoi les sauteurs mettent leurs skis en V ?
. Jeux olympiques : Quelles sont les nouvelles épreuves en 2018 ?
. Jeux olympiques : tout comprendre des différents tremplins ?
. Skeleton
Ainsi que quelques sujets comme
. Définition Ironman
. Textiles connectés : gadget ou soutien du coureur ?
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Embarqué par le magazine Trimag (toujours pour ma casquette Plein Zoom), me voilà intégré dans un groupe de quelques journalistes appelés à disputer l'épreuve sous les couleurs de Polar. Quelques séances en groupe et un suivi régulier de nos séances notamment par Vincent Viet, excellent coureur, doivent nous permettre d'aborder au mieux le Triathlon. Un mois avant le French'Man, mon premier Ironman de l'année fin mai, Cannes m'offrira une très bonne préparation. Je vais en baver en vélo (comme d'habitude) sur un parcours assez exigeant, mais c'est l'jeu... En attendant, me voilà donc converti à la Polar V800. Après une petite semaine d'utilisation, j'avoue être assez séduit (et je ne dis pas ça parce que Polar me l'a gentiment offerte... bah oui, c'est comme ça que ça marche alors autant le dire).
2018 en dossards
18 février : Trail des villes royales (Versailles - Rambouillet) (52 km) (7h12'28'')
21 mars : Semi de Rambouillet
8 avril : Pisciacaise
22 avril : Connemarathon (63 km) - Reporté en 2019
29 avril : Polar Triathlon International de Cannes (2 km - 107 km (1700 D+) - 16 km)
26 mai : Frenchman (distance Ironman)
16 juin : Open Swim Stars Paris - 10 km natation
29 juillet : Ironman de Zurich
Projection 2019
15 août : EmbrunMan
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Les jambes ... et la tête
Vous l'aurez compris à la lecture des dernières news, je suis fan de la forêt de Saint-Germain-en-Laye. Son seul petit inconvénient est son absence de relief et donc l'impossibilité de faire des entraînements avec des bosses. La solution : la forêt de Marly, facilement accessible en VTT ou même à pied au départ de Saint-Ger. Ok, ce n'est pas non plus les Alpes mais les quelques coups de cul permettent de bien faire chauffer les cuissots. Petit focus donc sur cette forêt.
Dans la même série "Les jambes... et la tête" (généralement en bas des news)
- Vidéo "Château Neuf"
- La Machine de Marly
- Rencontre avec les Impressionnistes
- Le banc Pierre Giffard
- La forêt de Saint-Germain
- Le Musée d'Archéologie Nationale
- Le camp des Loges et le stade Georges-Lefèvre
- La montée entre le Pont Georges-Pompidou et la Place Royale
- Le coup de Jarnac, une origine saint-germanoise
- Première voiture à plus de 100km/h dans La ligne droite d'Achères
- Footing en terrasse à Saint-Germain, un voyage dans l'histoire de France
- De la Seine-et-Oise aux Yvelines
- La piscine de Saint-Germain
- Le chemin des oratoires dans la forêt de Saint-Germain