Si les affrontements atteignent ce joyau de l’architecture islamique, non seulement ils mettront en danger la population civile mais risque d’endommager l’architecture unique de la ville et les liens culturels qui la relient à l’une des grandes religions mondiales. Les biens culturels tels que ceux de Zabid sont protégés en vertu du droit international humanitaire.
«Les combats dans le gouvernorat de Hodeïda sont aux portes de la cité historique de Zabid, ce qui fait craindre pour la sauvegarde de son patrimoine culturel», met en garde Alexandre Faite, chef de la délégation du CICR au Yémen.
La ligne de front passe à seulement quelques kilomètres de Zabid. Si des biens culturels étaient détruits, non seulement les habitants et les communautés de la région mais l’humanité tout entière en pâtiraient.
«Le droit international humanitaire établit clairement que des précautions particulières doivent être prises au cours des opérations militaires pour éviter toute dégradation de ce site archéologique et historique d’une valeur exceptionnelle», ajoute M. Faite.