Juste pour sourire : un client me doit des sous, exactement 1800 € TTC, depuis novembre 2006.
J’ai, comme d’habitude, très mal géré cette situation, nous étions en attente d’une audience d’appel, j’ai perdu le dossier de vue dans ce long délai, et bref, me retrouve lundi à la veille de l’audience, sans nouvelles et sans règlement…
Tempête sous un crâne, tempête sur son répondeur, tempête téléphonique quand je parviens enfin à le joindre, et oui d’accord je vais encore le défendre cette fois-ci, et c’est juré les chèques partent au courrier le jour-même, “les” chèques car il ne peut pas régler en une seule fois, et j’accepte là encore, d’accord pour “quelques” chèques, que j’encaisserai tous les mois…
J’ai plaidé, je l’aime bien et trouve sa condamnation injuste - et puis, ça arrive si souvent, après tout je n’ai qu’à suivre ça de plus près (Et puis, aussi, je m’en aperçois bien trop tard pour dégager ma responsabilité !)… Audience de quatre heures, quand-même, non quantifiable en grammes de sueur, il faisait beau…
J’ai bien fait de faire confiance : reçu ce jour…
Je n’ose pas l’écrire.
J’ai reçu ce jour 32 (trente-deux) chèques, d’un montant chacun de 56 € 25, devant être encaissés mensuellement, le premier étant à déposer en compte, non pas immédiatement, mais le 10 juillet prochain, et le dernier… Dans une autre vie.
Banquier, si tu me lis, interdis-moi si tu veux, mais…
Tout n’est pas de ma faute !