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Face à l’actualité des sorties d’albums nous avions envie de faire un parallèle entre Nathalie Manfrino et Sonya Yoncheva.
D’un côté la soprano française nous propose chez Decca Classics – Deutsche Grammophon Opéra : Une histoire d’amour – Destin de femmes avec un florilège d’airs célèbres de La Bohème, Carmen et Traviata et de l’autre chez Sony Classical The Verdi Album de Sonya Yoncheva avec une sélection d’airs du maître italien.
L’album Verdi semble être un passage obligé pour bon nombre de célébrités lyriques (Anna Netrebko, Jonas Kaufmann et jusqu’à Placido Domingo allant jusqu’à se déguisé en Verdi lui-même). Mais là on ne comprend pas vraiment. Le disque s’ouvre sur un air d’Il Trovatore qui nous laisse de glace tant vocalement que dans la direction musicale. La suite des airs n’a pas vraiment de cohérence à nos yeux. Dommage, l’immense star qu’est Sonya Yoncheva laisse rarement de marbre mais force est de reconnaître que cet album Verdi ne nous a pas enchantés et semble plus être un coup marketing qu’un véritable apport artistique.
Quant à Natalie Manfrino le titre à rallonge du disque en dit déjà suffisamment long : Opéra : Une histoire d’amour – Destin de femmes. Commun, facile voir démagogique nous avons néanmoins décidé de passer outre et de nous plonger dans la sélection d’airs de la soprano. Là aussi c’est une déception. Les airs les plus connus s’enchaînent sans chercher de profondeur en donnant l’impression de n’avoir comme seul objectif que celui de rassembler les « tubes » de trois des opéras les plus célèbres au monde.