Otis Stacks. Trois syllabes. Un prénom et un nom qui renvoient à un chanteur devenu mythe ainsi qu'au label de Memphis qui lui assura de grandes heures. A lui en particulier, à la soul en général. Derrière ce patronyme qui sonne familier, Elias Wallace et Justmike, deux hommes réunis pour n'en former qu'un seul : Otis Stacks. Soit la version optimisée d'un travail commencé bien en amont. Quand Justmike officiait à la production hip hop des danois Dafuniks et décidait de contacter Elias après avoir découvert sa voix sur le titre d'un ami. D'abord pour lui faire poser un refrain. Puis un couplet. Puis par lui donner les commandes complètes d'All I Want, titre avec lequel Dafuniks allaient s'ouvrir les ondes et les portes de l'Europe. Faisant d'Elias un membre du groupe après qu'il ait englouti kilomètres, océan et mer séparant sa Californie du Danemark. Inspiré par la voix et la présence d'Elias à mesure que s'égrenaient dates et scènes, Justmike a alors commencé à imaginer puis construire une collaboration en binôme. Premier résultat concret de leur entente, le titre Fashion Drunk infiltrera les playlists de Nova ou de FIP quand le clip atteindra huit millions de vues Une connivence devenue évidence, aujourd'hui prolongée sur le format d'un album, lui aussi nommé Fashion Drunk, et dont la sortie sur Underdog Records, complète l'axe musical Californie - Danemark avec un passage par la France.Une fusion artistique, où Justmilke a branché instruments et machines pour ses compositions, laissant Elias assurer textes et interprétation. Où la soul s'imprime en fil directeur dans un composite organique et numérique. Dans une production éthérée et aérienne qui perche ses arrangements dans les airs du mix ou les enfouie dans ses soubassements, laissant l'electro se répandre sur un groove poinçonné de touches noires et blanches. Chaque élément intervenant avec discrétion pour laisser les histoires d'Elias se raconter avec élégance et raffinement. Des histoires d'amour contrariées, déçues ou avortées. De cet amour qu'on ne possède jamais vraiment, même si on prétend nous l'avoir donné.