Black panther : un film pop corn

Marvel Studios’ BLACK PANTHER..L to R: Erik Killmonger (Michael B. Jordan) and T’Challa/Black Panther (Chadwick Boseman)..Photo: Matt Kennedy..©Marvel Studios 2018

Mercredi 7 février j’étais à l’avant-première de Black Panther, pas d’acteurs présents, mais une animation avec graffeur et danseurs. Après ce petit avant-goût le film pouvait commencer. Je n’en attendais rien, j’y allais donc l’esprit ouvert.
Ce que j’ai trouvé vraiment révoltant c’est toute cette haine contre ce film pour une question de couleur de peau. On a parfois l’impression que le monde n’évolue pas. C’est désespérant.

Black panther de Ryan Coogler

Synopsis : Après les événements qui se sont déroulés dans Captain America : Civil War, T’Challa revient chez lui prendre sa place sur le trône du Wakanda, une nation africaine technologiquement très avancée. Mais lorsqu’un vieil ennemi resurgit, le courage de T’Challa est mis à rude épreuve, aussi bien en tant que souverain qu’en tant que Black Panther. Il se retrouve entraîné dans un conflit qui menace non seulement le destin du Wakanda, mais celui du monde entier…

Avis : Ryan Coogler avait surpris avec son CREED. Rocky avait sa relève et sortait de scène de la meilleure des façons. Il était donc évident de lui donner les rênes pour ce nouvel épisode des aventures d’un super héros MARVEL.

Black panther n’est pas le premier film de super héros avec un acteur noir comme rôle principal, à la fin des années 90 nous avions vu débarquer au ciné BLADE. Beaucoup plus sanglant (c’est un chasseur de vampire) il avait même eu deux suites, mais aussi Hancock avec Will Smith. En revanche c’est le premier pour le MCU débuté par le premier Iron Man il y a 10 ans. Il faut espérer que d’autres viendront et que ce sera plus un événement, mais une chose totalement normale. Il faut espérer ne pas attendre 10 ans pour en revoir un.

L’intention est bonne, un héros noir en Afrique, un esthétique traditionnel splendide et une bande son originale apporte un réel dépaysement. Les seconds rôles sont vraiment intéressants avec des femmes badass. L’humour est plutôt bien géré avec des bonnes vannes, mais aucune lourdeur (J’ai été traumatisé par Thor Ragnarok je dois dire).

Mais là où le bât blesse c’est au niveau du scénario. Ce dernier est tellement cousu de file blanc qu’on peut sans trop de difficulté savoir comment il va se terminer. C’est son principal défaut à vrai dire et c’est dommage car du coup on s’ennuie un peu. C’est un film d’introduction et c’est long 2h14, sachant qu’on commence tous un peu à saturer des super-héros. T’challa est un héros assez peu charismatique, les seconds rôles lui volent la vedette.

Mon ressenti était mitigé à la sortie de la séance. Pas que le film soit mauvais, au contraire, mais son scénario est si peu inventif qu’il gâche l’ensemble. A force de n’avoir voulu froisser personne on fini avec un produit très lise.
Pour autant, vous y trouverez tout ce qui fait le charme des films de cette MCU : bagarres, bonnes vannes et bons sentiments.