Quand The Mist, Damien ou Outcast s'essayent à l'horreur sans véritablement savoir où aller, BBC One propose avec Requiem, un pilote efficace mêlant disparition d'enfant et forces démoniaques.
Effrayant. Ce qui marque, et ce dès les premières minutes de Requiem, c'est cette impression qu'on va se faire dessus. Si notre canapé demeure indemne, on est happé par un show qui refuse de donner toutes ses cartes et vient nous surprendre avec des jump scares plein cadre, qu'on ne perde pas une miette de la manifestation des forces maléfiques à l'œuvre en Grande Bretagne. Lorsque sa mère se suicide, Matilda découvre dans ses affaires des articles sur la disparition d'une enfant 23 ans plus tôt. En cherchant des réponses, le Mal se réveille (et nous on ne dormira pas). On se croirait dans une histoire de Stephen King, mais la plume de Kris Mrksa s'en sort parfaitement, et nous glace le sang.
Surprenant. On peut craindre de retrouver en Requiem une énième série horrifique où demeure hantée et flashbacks viennent se la raconter. Sauf que que la photographie aérienne et les plans fixes sont amplifiés par une musique omniprésente, en parfaite adéquation avec l'ambiance glauque et clostrophobique. Un sentiment d'enfermement renforcé par des images étriquées et malaisantes pour un résultat bien flippant !
La saison 1 de Requiem est diffusée sur la BBC One et Netflix.
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