J’ai vogué sur l’océan et me suis laissé emporter par les vagues de ton corps
J’ai aimé ce rivage humide et ta peau brûlée de soleil que caressaient mes doigts
Je t’ai aimée, toi, ta source, et les collines qui surplombaient la mer
Un petit chemin en descend qui serpente vers le rivage et la grotte des sirènes
C’est là que jaillit la fontaine au pied des falaises entre des pierres moussues
C’est là que je reviens sans cesse en répétant ton nom
Plus loin gronde l’océan et ses tempêtes meurtrières