Et pourquoi pas l’entreprenariat au final ?

Comme vous le savez je suis au chômage. Le moral est mieux qu'en décembre et début janvier où je le reconnais, j'en ai chié. Mes copines peuvent en témoigner. J'ai à côté mon activité d'auto entrepreneure car je collabore avec Jessica, la meilleure des blogueuses et que de travailler à mon compte me titille vraiment de plus en plus. Une fois que j'ai eu fait le tour de mes doutes et questions, que j'avais compris ce qui me bloquait, je suis remontée. Petit à petit. J'ai commencé par reprendre la piscine qui me permet de me maintenir en forme physique et mentale. Puis je me suis fixée des objectifs.

J'ai commencé par vouloir développer mon autre blog : www.oceans-souls.com (n'hésitez pas d'ailleurs à vous abonner au blog et à sa newsletter et à me suivre sur les réseaux). J'ai donc acheté un nouveau nom de domaine, et changé l'existant avec de nouveaux articles, des nouvelles rubriques et un design repensé entièrement. Je repense également toute ma stratégie digitale sur les réseaux et dans mes articles et leurs sujets. Jessica et moi même nous fixons également des objectifs et cela nous motive. On se soutient et on s'entraide. Puis j'ai retravaillé mon profil sur Malt pour gagner en visibilité dans mon domaine professionnel et lancé mon activité Freelance plus sérieusement. Après tout, quand vous cherchez du boulot, j'entends CDI ou CDD, vous devez cocher un bon nombre de cases. En tant qu'autoentrepreneur c'est différent. C'est le contact, nos prestations, le tarif qui fait la différence. Au contact de Jessica et suite à ma passion et intérêt pour les réseaux sociaux et comment communiquer à travers eux, je me suis spécialisée dans le marketing d'influence.

Je ne viens absolument pas de ce milieu, je ne suis déjà pas blogueuse influente et je n'ai en aucun cas suivi de formation en marketing. Je suis une ancienne graphiste, j'ai ensuite bossé pour une plateforme, et j'ai été quelques mois chef de projet. Mine de rien, ces diverses expériences, même si difficiles pour la plupart, furent formatrices pour ce que je propose désormais. J'ai à coeur de mettre en avant le contact humain et donc ramener de la compréhension, du soutien et de l'entraide pour des marques et pour les influenceurs que je suis amenée à côtoyer. Je suis autodidacte et en tant que cible du BtoC j'ai appris à communiquer et comment le faire via les réseaux sociaux. Certes je n'ai pas de formation en communication, je n'ai pas le diplôme mais j'ai mon ressenti et mon instinct, ma logique et mes valeurs. Mon expérience me vient de mon écoute dans mes précédents jobs, de ce que j'ai observé et de ce que je teste sur mes propres réseaux. Etre à mon compte me permet de ne pas devoir rentrer dans une case pour trouver un client et j'ai la chance pour le moment d'avoir 1 client régulier, un second en passe de le devenir et dans mon domaine de prédilection : l'influence. J'ai également la chance de connaître un webdesigner qui parle de mes compétences à ses clients, ce qui me permet d'avoir une piste que je compte transformer cette semaine et une dont j'attends des nouvelles. C'est par mon rapport humain avec les autres que les pistes et les objectifs se présentent. Cette semaine, j'ai revu une ancienne relation pro, une personne que j'adore et que j'ai plaisir à suivre sur Instagram qui a pensé à moi pour l'un de ses clients. Si je transforme chaque piste, et que chaque piste devient un client régulier, je pourrais vivre de mon activité et ne plus me soucier des cases à cocher.

Je me réinvente de nouveau, je me lance de nouveau dans un domaine compliqué car on sait que les revenus en tant que free sont aléatoires. Mais cela m'oblige à prendre confiance en moi, à repousser mes limites, à sortir de ma zone de confort encore une fois et à me surpasser. Et le plus important est que mes compétences et mon humanité sont mises à profit pour ma propre autoentreprise et non pour un employeur qu'il faut satisfaire. Satisfaire un client et m'amuser c'est ce qui importe. Alors oui je me mets la pression, oui je veux bien faire encore et toujours mais je le fais pour moi et pas pour une personne que je ne supporte pas. J'ai encore beaucoup de choses à ajuster dans mon emploi du temps et mon agenda, mais j'apprends au jour le jour. Alors oui l'autoentreprenariat est surement ma voie, en tout cas c'est celle que je suis aujourd'hui alors pourquoi pas ne pas me concentrer là dessus plutôt que de postuler à des offres qui ne donnent rien en dehors de silence ou reproches ?

Et vous, le Freelance ça vous tente ?