Le rire de ma mère pourquoi être allée voir ce film ? à cause du titre et d’un acteur que j’ai connu et dont j’ai été éperdument amoureuse : j’en entends déjà qui ricanent et se disent, tiens ce n’est pas avec Michel Fau ? non c’est avec Pascal Demolon, ça veut dire quoi éperdument : qu’on perd tout, dont certains de ses amis et surtout la lucidité... quand à l’objet même, il reste une nébuleuse qui s’appelle artiste, mais néanmoins homme et j’ai tout retrouvé, quand il met sa tête de coté et dit dans le film à la femme qu’il a aimée et qui elle l’aime encore malgré tout... malgré qu’elle l’a perdu et qu’il est avec une autre et qu’elle lui avoue son amour « durable » et pour lui frappé d’obsolescence... il lui dit en penchant la tête donc : « je suis désolé... » ça le fait, ça le refait, je ne voyais plus ni le film ni le personnage, ni l’autre personnage en contre champ mais que mes souvenirs qu’on trouve avec le temps encore plus ridicules. Alors vous dire maintenant ce que je pense du film, ça va être compliqué d’autant que je ne savais pas, mais le rôle féminin principal, la femme délaissée, elle est atteinte d’un cancer. Le cancer, on survit plus ou moins longtemps mais quand on en a eu un, on sait qu’on en meure. Et je l’ai quand même vu, autrement et qu’il y avait de très belles choses dans ce film à travers le regard des enfants....C’est un film bleu, avec jeu de mot, qui bleuit l’âme... ou qui
lui enlève ses bleus.https://www.avoir-alire.com/le-rire-de-ma-mere-la-critique-du-filmL’avis de mon beau-frère cinéphile : Pierre KandelJe l'ai beaucoup aimé, et je trouve le gamin particulièrement excellent. Mais ils sont tous très bien.
mes réponses en quelque sorte :Ce qui est bien ce sont tous les personnages, passage des deux enfants qui regardent à travers le buisson clair et la fenêtre : la consultation du médecin, le père de la petite fille, elle est avec son meilleur ami, copain, fils d’ami des parents... « le gamin » qui regarde amusé jusqu’à ce que ...et le passage pour moi tellement juste et rarement pratiqué dans les groupes de théâtre amateur, le bilan personnel : tu empêches le groupe d’avancer... Et aussi les autres amis, les parents, les grands-parents chez les adultes, comme chez les enfants, ils ont une histoire, sont situés, ont une épaisseur de vie, comme chez Sautet, ils sont incarnés. Demolon est limpide brillamment comme toujours, avec cette capacité de passer de la douceur à la violence de manière surprenante.
Une autre scène tellement émouvante pour moi, le « gamin » prépare à sa mère sa dizaine de médicaments et lui dit qu’il en manque un et elle répond qu’elle n’en a plus besoin, suspends, un temps, comme on dit au théâtre !