Mauvais temps pour les casinotiers américains! Ce qu’on connaît comme la capitale des jeux sur la côte d’est des Etats-Unis, Atlantic City, traverse une période de crise. Les revenus des casinos se voient en baisse. L’éclat des grands centres de divertissement est inversement proportionnel au développement d’un univers gambling dans les autres Etats tout près de New Jersey.
En fait, au niveau macro, les sociétés de jeux tout comme les paris sportifs ou ceux hippiques sont touchés par le ralentissement économique dont le start a été donné par la crise des subprimes en 2006. Mais la question la plus intéressante, côté casinos d’Atlantic City, est liée à un système qui faisait au début l’attrait principal de ces destinations
">: il s’agit des gratuités. Locations alléchantes pour les gros parieurs, les casinos d’Atlantic City accueillaient ceux-ci avec des services hôteliers et restaurants gratuits. Maintenant, il est arrivé le moment où on doit peser deux fois le poids des revenus et des dépenses que pourrait apporter dorénavant un tel système.
Si on ne pense qu’aux propriétés de Donald Trump, et on a déjà une idée sur la fluctuation enregistrée par les profits pendant la dernière décennie, une fluctuation qui l’a mené des fois au bord de la faillite
">: les périodes de crise ont jalonné l’évolution de Taj Mahal, Castle et Plaza, au début des années 1990, une fois avec une dette d’un milliard de dollars, puis en 2004 lorsque ses casinos enregistraient des pertes dues aux “pressions inflationnistes” qui ont laissé aux joueurs moins d’argent à dépenser dans les casinos. A présent, l’empire Donald Trump est dans une période de redressement. Preuve en est, d’ailleurs, la cesse des négociations entamées pour la vente de ses casinos.