Le Labyrinthe 3 : Le Remède Mortel // De Wes Ball. Avec Dylan O’Brien et Kara Scodelario.
Voilà une franchise qu’il fallait achever. Le Labyrinthe commençait avec un premier film médiocre, un second pas vraiment mieux et s’achève dans la plus grande des médiocrités avec ce dernier opus de la saga. N’ayant pas lu les livres (et les films ne m’ayant pas donné envie de les lire), je ne peux pas comparer les oeuvres. Cependant, le propos dystopique qu’il y a dans la franchise sur fond de virus et donc d’invasion zombie donne l’impression assez souvent que rien n’est réellement développé. Pour autant, ce dernier volet a des idées qu’il tente de gratter à sa façon, en revenant sur la philosophie même de la franchise et en tentant de créer de l’émotion efficace (sauf que l’émotionnel dans ce film est loin d’être très pertinent). C’est une nouvelle fois Wes Ball qui se retrouve derrière la caméra. Si ce dernier semble avoir de quoi faire avec les effets spéciaux, le film manque par moment d’un brin d’attachement et de partage avec le spectateur qui se retrouve alors à regarder une histoire à laquelle on ne l’invite pas vraiment. J’aimerais bien savoir ce que James Dashner, l’écrivain qui a créé la saga, pense réellement au fond de lui de ces adaptations. Le résultat est loin d’être somptueux et l’on sent qu’il n’y a pas les mêmes moyens mis en oeuvre que cela n’avait été le cas pour Hunger Games.
Dans ce dernier volet de l’épopée LE LABYRINTHE, Thomas et les Blocards s’engagent dans une ultime mission, plus dangereuse que jamais. Afin de sauver leurs amis, ils devront pénétrer dans la légendaire et sinueuse Dernière Ville contrôlée par la terrible organisation WICKED. Une cité qui pourrait s’avérer être le plus redoutable des labyrinthes. Seuls les Blocards qui parviendront à en sortir vivants auront une chance d’obtenir les réponses tant recherchées depuis leur réveil au cœur du Labyrinthe.
Le Labyrinthe 3 : Le Remède Mortel se concentre alors sur faire tomber WICKED et accessoirement démarrer une nouvelle fois. Les réponses que la franchise donne dans ce dernier opus sont déjà connues depuis le début : oui le vilain n’est pas mort, oui Thomas est celui qui va sauver tout le monde avec son sang, oui il y aura des morts (c’est tout de même mignon la mort de ce personnage fétiche de la franchise), et oui c’est globalement très peu folichon. Disons que Le Labyrinthe 3 : Le Remède Mortel ne va pas pousser mémé dans les orties et se contente alors de brosser des personnages dans le sens du poil et de créer une mécanique bien huilée qui permet aux scénaristes de ne pas se casser la tête avec la gestion des intrigues. Je dois avouer que je m’attendais légèrement à quelque chose de beaucoup plus pertinent mais je vois que ce n’est pas spécialement le cas. Je reste donc sur des attentes en constante baisse depuis le premier volet de la franchise qui me rendait pourtant plus que curieux mais à vouloir complexifier le récit pour tenter de mieux le simplifier derrière, alors le tout devient rapidement ennuyeux. Ce dernier opus a au moins le mérite de créer de l’action de façon presque omniprésente, c’est déjà pas mal.
Note : 4.5/10. En bref, une franchise décevante jusqu’au bout malgré un Dylan O’Brien qui lui, convaincant, croit à tout cela dur comme fer.