« Les mondes en relation », tel est l’état d’esprit qui porte le projet Africultures depuis plus de 20 ans. 20 ans de travail de documentation des cultures africaines et diasporiques. Des milliers d’articles, interviews, critiques, analyse, créations. Des milliers de contributeurs, contributrices qui construisent cet espace sous ses multiples formes ; un site internet, un mag papier, une revue diffusée en librairie, un carnet de contenus à destination de l’apprentissage de la langue française, une base de données mutualisée…Un projet éditorial fort que des milliers de personnes soutiennent dans cette période difficile où Africultures est menacée et pourrait disparaître en l’état. Une centaine de personnalités, intellectuels et artistes, figurent parmi les premiers signataires. Nous vous relayons sur cette page quelques messages de soutien qui donne à voir, à entendre, à sentir l’importance de la préservation d’Africultures aujourd’hui.
Africultures est un outil indispensable de compréhension du monde contemporain et il est hors de question de le laisser disparaître sans se battre comme des lions ! C’est clair qu’Africultures ne doit pas disparaître. Il suffit de voir la liste des signataires, j’ai l’impression d’être « en famille » je veux dire une communauté d’idées et de créations, pleine de diversité mais avec un socle commun : le refus de l’afro-pessimisme et la certitude que ce sera par les armes miraculeuses de la création que nous trouverons une issue. Julien Delmaire (écrivain)
Africultures, c’est Nous, Toutes et Tous, Africultures doit continuer. Intagrist el Ansari (Auteur,Réalisateur)
Africultures, notre bien commun. Boubacar Boris Diop (écrivain)
J’ai connu Africultures par Adele King, une universitaire américaine. C’était à la fin des années 90. J’ignorais que j’y animerais plus tard une chronique, « Phase chronique ». J’ignorais aussi que pour les universités américaines — cette réserve de francophonie insoupçonnée des Africains et des Français —, c’était leur fenêtre privilégiée pour s’informer de nos productions. J’ai vraiment éprouvé la qualité de pénétration d’Africultures outre Atlantique lors de mon premier séjour en tant professeur visiteur à l’université du Michigan. Pour les jeunes des années 2000, cette revue n’a pas seulement été le leader des études et des cultures africaines. Elle a été aussi le modèle tant envié et tant copié. J’ignore les causes de ses difficultés du moment, mais aucune revue ne tient la route à l’heure du numérique. L’offre est pléthorique et la culture cultivée cède chaque jour davantage du terrain dans la société. Cependant, il est indispensable que survive Africultures : son approche la distingue de ses concurrentes, car elle est le cœur de l’Afrique.
Nimrod, écrivain
Africultures est en danger. Ils ont été les premiers à parler de Jeunes textes en liberté dans leurs pages! Jeunes textes en liberté soutient Africultures. Penda Diouf, collectif Jeunes textes en liberté
Africultures est l’une des meilleures publications que je connaisse sur les cultures « africaines » (pour faire court), sujets approfondis et traités sans concessions, loin des tendances suivistes et commerciales tant à la mode. Nicolas Michel, journaliste
Afriscope Africultures est l’un des plus beaux magazines sur les cultures d’Afrique et de ses diasporas. Au-delà du magazine papier et web, c’est une équipe infatigable, battante et humble à la fois. Soutenons ce projet, cette dynamique, soutenons Africultures. Eros Sana, Fumigène Mag
DON’T GIVE UP THE FIGHT ! Malheureusement, la grande majorité des structures qui font un travail incroyable en termes de représentations médiatiques à rebours de l’hégémonie culturelle dominante depuis de nombreuses années – 20 ans pour Afriscope Africultures– demeurent fragiles et sont clairement menacées de disparaître aujourd’hui en France ! Cette revue a permis de créer de nouveaux territoires d’expression du Tout Monde en permettant à des auteurs.trices de proposer d’autres regards sur eux, les autres, le Monde, en même temps qu’elle mène un travail ô combien nécessaire de décolonisation des esprits. Quand on voit le travail qu’il reste à faire, on se dit qu’on ne peut pas se passer d’un projet comme celui-ci. Clémentine Farah (Afrotopia)
L’Afrique en Solo soutient Afriscope Africultures, qui a toujours soutenu les cultures et les artistes d’Afrique. Un espace rare, et qui nous est forcément cher. Haut les coeurs. Soro Solo, France Inter
Africultures fait depuis vingt ans un travail qu’aucune autre revue ne fait: suivre l’actualité de la création et des expressions culturelles africaines (cinéma, littérature, danse, arts plastiques, musique…), construire une critique, présenter de nouveaux talents, faire émerger des débats. Taina Tervonen, journaliste
Africultures has been documenting & informing about african cultures & their diasporas. Early on the web since the 1990’s, Africultures has developed an unique participatory database over time, allowing everyone to promote any form of african creation worldwide. Clémentine Dusabejambo.
POUR LA CULTURE, SIGNEZ !!! Au secours… Après des lieux culturels majeurs menacés de disparition, c’est à présent le média francophone de référence, Africultures, qui risque de disparaître, après 20 ans de travail acharné ! Mobilisation générale et interpellation systématique des politiques africains qui semblent sourds/aveugles à l’enjeu de la Culture ! Bernard Verschueren
Africultures est un espace de résistance de la pensée afrodiasporique, de fécondation de communs salvateurs et de fabrication de futurs désirables. Hamidou Anne