#stopcybersexisme = #stopcyberfascisme #antifa

Publié le 07 février 2018 par Mister Gdec

Par delà même mon antifascisme, ou plutôt en grande partie grâce à lui, puisqu’il ne se borne certainement pas, contrairement à ce que nos détracteurs en pensent superficiellement,  à la lutte (réputée à priori violente, mais de quel côté est vraiment la violence ?) contre l’extrême-droite, je me suis fait de l’étude et de la lutte active contre les phénomènes de haters sur le net une spécialité toute personnelle. J’en connais un bon nombre de caractéristiques, de supports, de rouages, et de relais, souvent les mêmes,  majoritairement situés à l’extrême droite, non seulement raciste mais également sexiste comme mes observations le démontrent si souvent…

L’une des illustrations,  fort à propos, situe assez bien l’ampleur du phénomène et l’endroit politique précis où je le dénonce habituellement ici. On peut la retrouver dans cette histoire plus que significative dont la victime, Clara Gonzales, l’une des créatrices/teurs du « numéro anti relous » contre le harcèlement sexiste,  avait fait l’objet lors d’une campagne de dénigrement et de cyber-harcèlement d’une ampleur et d’une violence inouïe. Une campagne provenant en (extrêmement…) droite ligne du forum de gamers pour bas de plafond de JVC.com… dont Nadia Daam avait également fait les frais pour avoir osé s’en indigner… (voir ici).

Aussi, je ne pouvais que me féliciter de la campagne de dénonciation médiatique mise en œuvre par le HCE (Haut Conseil à l’Egalité femmes/hommes) en rapport direct avec ce thème,  dont voici le dernier rapport.

… Ce visuel décrit une réalité que je connais bien, pour m’y être confronté au quotidien et m’en indigner si souvent, en vain : la modération des réseaux sociaux est à gerber, et nous sommes, dans ce pays, particulièrement en retard, malgré quelques avancées européennes, et tout particulièrement en Allemagne. Cette modération, si singulièrement absente, faute de moyens humains mis en œuvre par les dites plate-formes,  ne respecte même pas leurs propres conditions d’utilisation. Les contenus racistes, sexistes, homo et transphobes, qui peuvent même aller jusqu’aux menaces de mort, ne sont que trop rarement sanctionnés. Et quand ils le sont,en général par une simple suspension de compte, il suffit que leurs auteurs changent d’identité virtuelle pour ré-ouvrir en toute impunité un autre compte sur le même réseau social. je connais ça par cœur, je le vois tous les jours. Alors, oui, au risque de me compromettre en étant d’accord avec l’objet d’une campagne provenant des services d’un gouvernement que je combats avec la plus grande énergie, je soutiens cette initiative louable.  Espérons toutefois qu’elle n’accouche pas – sans jeux de mots bas de gamme – d’une souris… Le catalogue de préconisations est beau, mais sans mesures contraignantes envers les Gafa, je doute fortement de résultats probants.  A suivre…


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