ALZHEIMER : L'exercice aérobique peut réduire les symptômes

Publié le 07 février 2018 par Santelog @santelog

L'exercice physique est bénéfique contre la maladie cardiovasculaire, l'obésité et le diabète mais aussi contre la neuro-inflammation du cerveau caractéristique des maladies d'Alzheimer et de Parkinson. De nombreuses études ont déjà montré que la pratique généralisée, même à l'âge avancé, d'un exercice physique régulier et adapté permettait de réduire le risque et la progression du déclin cognitif. Cette étude d'une équipe de l'University of Connecticut confirme que l'exercice aérobique peut légèrement retarder et améliorer les symptômes de la maladie d'Alzheimer. Un rappel des dangers de la sédentarité à l'âge avancé.

La maladie d'Alzheimer caractérisée par un déclin de la mémoire et des capacités de réflexion au fil du temps est la forme la plus courante de démence chez les personnes âgées. Il n'y a actuellement aucun traitement définitif options. De précédentes études ont néanmoins démontré que dans le cadre plus large des bénéfices de l'exercice pour la santé mentale et cérébrale, la pratique d'un exercice adapté peut réduire la déficience cognitive chez les personnes âgées. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande que les personnes âgées effectuent, comme les autres adultes, 150 minutes par semaine d'exercice modéré (comme la marche rapide) ou 75 minutes par semaine d'entraînement aérobique intense, ou une combinaison de ces deux types d'exercice. L'OMS recommande également aux personnes âgées d'effectuer des exercices de renforcement musculaire au moins 2 fois par semaine.

De bons résultats cognitifs avec l'exercice aérobique intense : l'équipe a regardé si l'exercice pouvait retarder ou améliorer les symptômes de la maladie d'Alzheimer via l'analyse de 19 études menées au total auprès de 1.145 personnes âgées d'environ 70 ans, et à risque (65%) ou diagnostiquées (35%) avec la maladie. Les études ont porté sur dont la plupart étaient âgées de 70 à 70 ans. L'analyse constate que :

  • les participants qui pratiquent l'exercice aérobique bénéficient d'une amélioration des fonctions cognitives estimée comme 3 fois plus importante que ceux qui effectuent des combinaisons de différents types d'exercice ;
  • les participants qui pratiques différentes formes d'exercice, au global, montrent de petites améliorations dans la fonction cognitive, quel que soit le type d'exercice (hors exercice aérobique intense qui donne de meilleurs résultats) ;
  • et, bien entendu, les participants qui ne pratiquent aucun exercice présentent durant la période de suivi des baisses notables de fonction cognitive.
L'exercice aérobique intense apparaît ainsi, avec cette étude, comme le type le plus efficace à préserver la fonction cognitive chez les adultes âgés à risque ou atteints de la maladie d'Alzheimer.

Équipe de rédaction Santélog