Et ça lui plait à Selim. Il aime ce travail. Il aime les gens avec qui il crée des meubles. Il offre un autre chemin à sa famille. Il fait la fierté de son grand-père, qui s'est cassé les reins à construire les routes de France. De sa maman, qui n'a pas le droit de se teindre les cheveux. Seul son frère, Farid, dénigre son travail et passe son temps à admirer les actions des extrémistes. Au milieu, le père, indifférent, suit la voix du plus fort.
C'est un roman de rédemption et d'amour du travail, un roman sur les lois religieuses, les lois des hommes et leurs peurs. Un joli roman, plein de finesse.