Salut à tous,
Du site Philo5.com :
¨ Diogène, fils du banquier Ikésios, naquit à
Sinope[2].
Il s'enfuit, raconte Dioclès, quand son père, qui tenait la banque
publique, fabriqua de la fausse monnaie. Eubulide, dans son livre
sur Diogène, accuse de ce crime notre philosophe, et dit qu'il
s'enfuit avec son père. Quoi qu'il en soit, Diogène lui-même s'accuse
dans le Pordalos d'avoir falsifié la monnaie.
Venu à Athènes, il s'attacha à
Antisthène.
Celui-ci le chassa parce qu'il ne voulait pas de disciples, mais il ne
put rien contre la ténacité de Diogène. Un jour où il le
menaçait d'un bâton, notre philosophe tendit sa tête et lui dit:
«Frappe, tu n'auras jamais un bâton assez dur pour me chasser, tant que tu
parleras!» Il devint donc son auditeur et vécut
très simplement, comme il convenait à un homme exilé.
Ayant vu un jour une souris qui courait sans se soucier de
trouver un gîte, sans crainte de l'obscurité, et
sans aucun désir de tout ce qui rend la vie agréable, il la prit pour modèle et trouva le remède à son dénuement. Il fit
d'abord doubler son manteau, pour sa commodité, et pour y dormir la nuit enveloppé, puis il prit une besace, pour y mettre ses
vivres, et résolut de manger, dormir et parler en n'importe quel lieu. Aussi disait-il, en montrant le portique de
Zeus[3]
et le Pompéion, que les Athéniens les avaient construits à son intention, pour qu'il pût y vivre.
Étant tombé malade, il s'appuyait
sur un bâton. Par la suite, il le porta partout, à la ville et sur les
routes, ainsi que sa besace. Il avait écrit à un ami de lui
indiquer une petite maison; comme l'ami tardait à lui répondre,
il prit pour demeure un tonneau vide qu'il trouva au
Métroon[4].
Il le raconte lui-même dans ses lettres. L'été il se roulait dans le
sable brûlant, l'hiver il embrassait les statues couvertes de
neige, trouvant partout matière à s'endurcir.
Un jour où il parlait sérieusement et n'était pas
écouté, il se mit à gazouiller comme un oiseau, et il eut foule
autour de lui. Il injuria alors les badauds, en leur disant qu'ils
venaient vite écouter des sottises, mais que, pour les choses sérieuses,
ils ne
se pressaient guère.
Les Athéniens l'aimaient beaucoup. Ils fessèrent un jeune homme qui avait brisé son tonneau, et remplacèrent le tonneau.
Denys le stoïcien raconte que, fait prisonnier à Chéronée, il fut
conduit auprès de Philippe. Le roi lui demanda qui il était et Diogène
répondit: «Je suis l'espion de ton
avidité.» Philippe en fut tout éberlué et lui rendit la liberté¨...
( Voir l`article au complet )
http://www.philo5.com/Les%20philosophes%20Textes/Diogene_OntDitSur.htm
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