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Désolation de Stephen King, une ville qu’il vaut mieux éviter :)

Publié le 04 février 2018 par Desmondagreen @DesmondGreen6

Un peu de lecture cette fois-ci avec cet article qui est consacré à Désolation le roman de Stephen King.

Désolation de Stephen King, une ville qu’il vaut mieux éviter :)

Roman d'horreur écrit par Stephen King et publié en 1996, le même jour que le roman Les Régulateurs, autre œuvre de King publié sous le pseudonyme de Richard Bachman. Il y présente les mêmes personnages dans un monde parallèle et une situation différente. Je ne l'ai pas lu mais d'après ce que j'en sais cela pourrait être sympa à découvrir après Désolation.

En ce qui nous concerne aujourd'hui, le roman Désolation nous présente les événements qui se déroulent dans la ville du même nom. Dans cette petite bourgade du Nevada - quel doux nom que Désolation, il faut l'admettre :p - nous retrouvons un policier, Collie Entragian, qui décide d' arrêter soudainement les personnes de passage pour les emprisonner. Peter et Mary Jackson, la famille Carver, Johnny Marinville et Tom Billingsley. Pourquoi ? On ne sait pas. Mais ce dont nous sommes certains, c'est que ces arrestations ne sont pas le fruit du hasard dans cette ville dont les habitants ont visiblement tous disparus, excepté cet étrange policier Entragian.

Désolation de Stephen King, une ville qu’il vaut mieux éviter :)

Quelle belle surprise que ce Désolation !
J'aime beaucoup le style et les idées de Stephen King, bien que des fois cela soit un peu perché, il arrive toujours à offrir suffisamment de rêves - ou devrais-je dire cauchemar - pour que l'on referme le livre relativement satisfait 🙂

Parlons tout d'abord d'histoire 😉 L'idée de ce roman est venue à King en 1991 alors qu'il traversait le Nevada. Lorsqu'il est passé dans une petite ville qui semblait totalement inhabitée il lui est venu à l'esprit que tous ses habitants étaient peut-être mort, et juste après que le shérif les avait tous tués (il n'y a bien que lui pour imaginer ça lol). Trois ans plus tard, alors qu'il voyageait à travers les Etats-Unis à moto pour faire la promotion d'Insomnie, il est repassé dans la région et a entendu parler d'immigrants chinois qui, au XIXème siècle, avaient été piégé et avaient péri dans un puits de mine. Ces deux anecdotes reliées ont constitués la base de Désolation, que King a commencé à écrire le 1er novembre 1994 et a achevé le 5 décembre 1995.

Désolation de Stephen King, une ville qu’il vaut mieux éviter :)

Mais revenons un peu au roman et à la critique en elle-même.
Que dire à part que j'ai adoré les trois quarts du livre ! Désolation démarre au quart de tour. Dès les premières pages nous suivons le couple Peter et Mary Jackson qui se font rapidement arrêté par Entragian qui agit très bizarrement. Il montre un tempérament changeant et fait déjà peur. On sait tout de suite que quelque chose cloche, que quelque chose risque d'arriver à tout moment et c'est un pur bonheur. J'ai adoré cette mise en situation immédiate. Il ne tourne pas autour du pot à parler de tout et de rien comme il peut faire dans certaines de ses œuvres. Ici, l'action est directe et il expliquera plus tard le pourquoi du comment.
C'est une très bonne dynamique qui continu pendant près des trois quarts du livre. On découvre l'histoire de tous les protagonistes, chacun de leur côté, jusqu'à ce que certains se retrouve pour affronter ce policier.
Entragian est un méchant magnifique. Il oscille entre différentes humeurs. On ne sait pas trop sur quel pied danser. Psychopathe, démon, possédé, la question subsiste un moment, toujours est-il que l'on adore car on se prend à avoir peur en même temps que les protagonistes lorsqu'ils redoutent son arrivée. L'ambiance associée au charisme horrifique d'Entragian rend l'ensemble particulièrement pesant tout autant que passionnant. Mais Entragian n'est pas qu'un simple psychopathe, bien que tout porte à croire cela au début. Progressivement les éléments surnaturels vont être ajoutés au récit ce qui va donner encore plus de profondeur, gonflant la mythologie pour nous accrocher davantage.
La réussite de King est de nous garder dans un climat troublant et oppressant pendant plus de la moitié du livre. On se sent tendu mais on adore tourner les pages, on ne demande que ça :p

A noter que l'on retrouve un peu du style des Anciens de H.P. Lovecraft dans l'histoire que nous dépeint King, ce qui est très appréciable. J'ai beaucoup aimé ce clin d'œil de la part de King.

Désolation Stephen King, ville qu’il vaut mieux éviter
Désolation de Stephen King, une ville qu’il vaut mieux éviter :)

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