Il faut dire que dès les arrivées de Neymar Jr et Kylian Mbappé à Paris, les médias européens se sont interrogés sur la façon dont le club francilien comptait gérer ses finances pour rester dans les clous du Fair-Play financier. Une inquiétude très vite partagée par l'UEFA qui aura, durant le mois de septembre, diligenté une enquête sur les transactions du PSG avec l'argument avancé de chercher à préserver coûte que coûte la crédibilité des compétitions européennes.
Trois mois plus tard, l'Instance du contrôle financier des clubs estimera, au regard des éléments recueillis, que les deux opérations de transfert menées par le club durant l'été étaient pour ainsi dire irréprochables. Mais pas tant que ça à en croire les révélations faites dans le JDD dimanche dernier. Les enquêteurs de l'UEFA s'interrogent en effet sur la valeur réelle des contrats commerciaux signés par le club de la capitale avec ses partenaires.
Des contrats du PSG à nouveau sur-evalués ?
Ooderoo, QTA, BeIN, ou encore QNB, l'instance européenne vient tout juste de prendre connaissance d'une évaluation sollicitée auprès d'un cabinet indépendant sur la valeur de leurs contrats avec le PSG. À noter que l'hebdomadaire souligne un " écart substantiel " entre le rendu de l'expertise et les chiffres affichés par le club de la capitale. Un fait qui évoque très vite la sanction dont avait écopé Paris en 2014 pour avoir surévalué à 200 millions d'euros au lieu de 100 millions son contrat d'image avec Qatar Tourism Authority.
Un petit nuage donc au-dessus de la tête des parisiens à quelques semaines d'affronter le Real Madrid pour une place en quart de finale de la Ligue des Champions.
L'enquête de l'UEFA bientôt bouclée
Si les transferts de Neymar et Mbappé n'ont laissé paraître aucune anomalie selon le quotidien L'Equipe, le JDD affirme que les experts de l'UEFA attendraient de pied ferme les arguments avancés par le PSG sur la valeur de ses contrats commerciaux afin de boucler leur enquête. À partir de là, on saura si le club de la capitale peut toujours être inquiété par d'éventuelles sanctions. Un feuilleton qui devrait donc vraisemblablement prendre fin au courant du mois de mars.