American Crime Story : The Assassination of Gianni Versace // Saison 2. Episode 3. A Random Killing.
Dans cet épisode, les moments les plus impressionnants sont clairement ceux qui sont les plus silencieux. J’ai toujours adoré Judith Light et je dois avouer que cette dernière est parfaitement sous les traits de Marilyn Miglin. Et c’est elle qui fournie les meilleurs silences de cet épisode, alors que dans un sens je dois avouer que je ne m’y attendais pas vraiment. Mr. Miglin, le soumis que Andrew rencontrait dans l’épisode précédent, va être celui que ce dernier va assassiner dans cet épisode. Sa mort est un moment intéressant de l’épisode avec toujours ce goût prononcé pour le BDSM que Ryan Murphy chérit tant. Le cold-open de son côté est un grand moment de cet épisode, là aussi grâce à Judith Light. Cet épisode est plus centré sur quelque chose que l’épisode précédent, « Manhunt ». Le meurtre de Lee Miglin et les conséquences directes de ce meurtre est le second meurtre d’Andrew dans la chronologie de la série (mais le troisième dans l’histoire de ce personnage). Mais les circonstances sont aussi les plus étranges de toutes et c’est pour cela aussi que cette histoire valait la peine d’être racontée. Du coup, « A Random Killing » ne donne pas vraiment de place à Gianni Versace (qui est le centre d’intérêt de cette série) mais plus à son tueur, Andrew. Mais le but de American Crime Story : The Assassination of Gianni Versace est aussi de boucher les trous qu’il y a dans l’histoire racontée dans le roman de Maureen Orth.
Cependant, dans la vraie histoire, la famille de Lee a toujours nié que ce dernier connaissait Andrew (ou qu’il y avait un lien entre les deux personnages). Andrew avait besoin d’argent, d’une voiture, ce que Lee avait. Mais la série cherche à faire les choses autrement et c’est justement là que cela devient réellement intéressant. Dans la narration de American Crime Story : The Assassination of Gianni Versace, Andrew est l’escort de Lee. Si l’introduction à nouveau de la relation entre les deux personnages n’est pas forcément brillante, elle parvient tout de même à nous plonger un peu plus dans les pulsions de folie d’Andrew. Ce que j’aime bien avec American Crime Story : The Assassination of Gianni Versace c’est aussi qu’elle démontre toute la perversion humaine sous un jour différent de ce que l’on pourrait imaginer au départ. La saison revient aussi sur une thématique intéressante : celle du placard. Là aussi c’est encore un épisode qui fait son petit effet et revient sur une thématique que Ryan Murphy a toujours apprécié développer dans ses séries. Finalement, si cet épisode aurait réellement pu être mieux, notamment en donnant de la place aux Versace, il n’en reste pas moins un solide épisode malgré tout pour cette plongée toujours plus folle dans l’univers d’Andrew.
Note : 6.5/10. En bref, une plongée toujours plus intense dans la tête folle d’Andrew.