In the fade est typiquement le film qui n’était pas dans ma liste de film à voir ce mois-ci, mais dont le passage à la télé de Diane Kruger a fini par me convaincre.
Synopsis : La vie de Katja s’effondre lorsque son mari et son fils meurent dans un attentat à la bombe. Après le deuil et l’injustice, viendra le temps de la vengeance.
Avis : In the fade est un film magistrale. La comédienne Diane Kruger est à l’apogée de sa carrière. Fatih Akin lui a offert un rôle déchirant d’une femme déboussolée par la perte des siens, mais aussi par les reproches que peuvent lui faire ses proches ou la justice.
Le film est divisé en trois parties où on suit la vengeance de cette femme, de cette mère touché en plein cœur par des terroristes. Elle en ressort tellement humaine malgré cette fin.
On ne peut s’empêcher de se demander ce que l’on aurait fait à sa place. Elle est courageuse, mais totalement brisée par le chagrin et la colère. Pour ce rôle Diane Kruger est allée rencontrer des personnes victimes d’attentats. Elle s’est beaucoup investie dans le rôle. Elle a été durement éprouver car ce n’est pas un rôle facile. La douleur des personnes qu’elle a rencontré et qu’elle a insufflé à son rôle l’on profondément marqué. Il y a des rôles qui vous change et vous font avancer c’est le cas pour In the fade.
J’ai séché une larme sur certains passages et j’ai été en colère pendant d’autres (le procès notamment). Le moins que l’on puisse dire c’est qu’on ressent beaucoup d’émotion à travers le combat de l’héroïne.
In the fade nous clous sur notre siège, il nous fait ressentir des sentiments douloureux, mais sans jamais sombrer dans un sentimentaliste malsain. Ce film est dur, mais essentiel.