Je garde un souvenir bon, quoiqu'un peu flou de leur album précédent, Malamore. Depuis, le groupe avait donné un avant-goût de son album avec un EP sorti fin 2017 où les sonorités très 70's m'avaient déjà accroché l'oreille. C'est donc une confirmation avec l'album entier : les Limiñanas ont la faculté de trouver un équilibre parfait entre ADN très frenchy et influences anglo-saxonnes, là où pas mal pourraient se vautrer. Le single éponyme en est l'exemple typique. Quoique... on aurait pu le retrouver aux côtés de Sing Sing de Ultra Orange et Emmanuelle Seigner, morceau qui a (déjà) plus de 10 ans.
Velvet Underground, Gainsbourg et New Order
Les Limiñanas gardent la tête froide malgré les collaborations réputées. Ils sont là pour faire ce qu'ils aiment, et le font bien. La réussite de cet album est sans doute due à son authenticité. Les Limiñanas sont des gens de l'ombre qui font les choses avec beaucoup de sincérité, et cela se ressent. Si leur but n'est pas la célébrité, nul doute que cet album leur apportera néanmoins une certaine carrure. C'est mérité. Coup de cœur du mois !
Quelle bière boire en écoutant Shadow People des Limiñanas ?
Je vois une bonne pale ale avec cet album, pour le côté escapade, les grands espaces américains qu'on imagine au volant d'une Cadillac de collection sous le soleil américain. Une Orval (même si elle est belge et plutôt trappiste) ferait très bien le boulot avec sa belle couleur orangée, son nez houblonné et sa bonne pétillance en bouche. Mais encore mieux, la Dead Pony Club de chez Brewdog fonctionnerait très bien. Avec son nom de groupe de rock, légère (3,8%) mais avec du caractère, son nez très floral, sa rondeur maltée en bouche et sa faible persistance assureront parfaitement le voyage des Limiñanas.Bière à consommer avec modération, contrairement aux Limiñanas !
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