Le président du Paris Saint-Germain, Nasser Al-Khelaïfi fait souvent l'objet d'attaques furtives. Des attaques la plupart du temps perpétrées par son homologue lyonnais Jean-Michel Aulas. Mais cette fois, le qatari tient sa revanche.
C'est la guerre des présidents. Du moins Jean-Michel Aulas mène sa lutte tout seul. Depuis l'arrivé de Nasser Al-Khelaïfi en Ligue 1, le dirigeant Lyonnais souffre de n'être plus la grande figure du championnat. D'autant plus que son club ne domine plus. On a changé d'ère. C'est dur à accepter. Aulas a beau s'accroché, la réalité le rappelle à l'ordre, toujours.
Dès lors il devient aigri. JMA a trouvé en Nasser le parfait bouc émissaire. Alors impuissant, il attaque jusqu'au dérapage...
La semaine dernière, sur le plateau de la chaîne l'Equipe, à la question "Préférez-vous Nasser Al-Khelaïfi ou Bertrand Desplat ?" il répond:
choisir entre la peste et le choléra, c’est difficile… , dit-il avant de porter sa PRÉFÉRENCE pour Nasser.
Des mots qui lui ont valu d'être convoqué par la LFP.
Le Conseil Nationale de l’Ethique (CNE) a d'ailleurs réagit à ses propos dans un communiqué:
«Aulas commet incontestablement un manquement aux articles I.3, I.5 et I.7 de la Charte Éthique du Football relatifs au respect de ses adversaires, à la maîtrise de soi et au devoir d’exemplarité»
Sans se salir dans une bataille vaine d'ego, Nasser tient sa vengeance.