Vivre mieux avec la fibromyalgie en mangeant mieux, nutrithérapie

Publié le 30 janvier 2018 par Jedeviensmaman

J’ai mis beaucoup de choses en place pour vivre mieux avec la fibromyalgie, ma meilleure ennemie.

J’ai approché diverses pratiques qui m’étaient totalement étrangères : la méditation, la méditation en pleine conscience (ou plutôt en pleine présence j’ai envie de dire), la cohérence cardiaque, la relaxation, l’hypnothérapie, la sophrologie, l’acupuncture, la magnétothérapie, la réflexologie plantaire … et j’en passe.

Seulement, même si j’avais lu tout un tas de choses concernant l’alimentation-médicament, je n’avais pas le courage de faire le pas d’autant que, quand j’en parlais à divers médecins (spécialistes ou non de la fibromyalgie), on me répondait invariablement que modifier mon alimentation n’aurait que très peu d’effets (rien est prouvé scientifiquement à ce sujet).

Or, depuis maintenant plusieurs mois, tout ça me questionne et j’ai bien envie de tenter ma chance et d’essayer de me soulager en mangeant mieux, en m’alimentant différemment de manière à pondérer certains symptômes de la pathologie.

J’ai fait quelques recherches pour éviter de faire n’importe quoi, pour inscrire ma démarche dans un cadre qui se veut rassurant également. Du coup, je me permets de partager les informations récoltées jusqu’à présent. Je suis convaincue, à ce jour, qu’une bonne alimentation peut avoir une réelle incidence sur les symptômes de la maladie.

Pour commencer, il faut savoir que diminuer l’acidité de notre alimentation pourrait diminuer certaines douleurs. En ce cas, il s’agit de bouder les aliments acidifiants ou producteurs d’acide : la viande, la charcuterie, les fromages gras, les céréales et le sucre raffinés, les sodas et boissons gazeuses.  Il est judicieux de privilégier les aliments qui fournissent des minéraux alcanisants : les légumes et les fruits, dans une moindre mesure car ils contiennent du fructose. Par ailleurs, consommer des corps gras et des céréales complètes ne posent pas de problème car ce sont des aliments neutres. Pour information, des chercheurs en nutrition ont mis au point un indice, nommé PRAL (Potential Renal Acid Load) qui détermine le potentiel acidifiant des aliments courants et auquel on peut se référer pour y voir plus clair sur la question.

Ensuite, il est conseillé de faire la chasse aux aliments à index glycémique élevé pour limiter la fatigue, améliorer le sommeil et éviter la prise de poids. L’index glycémique s’exprime sur une échelle allant de 0 à 100 : IG faible entre 0 et 49 / IG modéré entre 50 et 69 / IG élevé au-delà de 70.

Aussi, voilà quelques recommandations :

  • réduire la consommation de la viande et des produits laitiers
  • diminuer les céréales contenant du gluten
  • limiter les sucres raffinés
  • privilégier une alimentation issue de l’agriculture biologique, une alimentation fraîche et de saison, une alimentation de bonne qualité
  • bien mastiquer lors des repas : mâcher, mâcher, mâcher (d’où l’importance de manger en toute conscience)
  • boire au moins 1.5L d’eau par jour

Et, bien entendu, on comprend également qu’il est indispensable d’éviter les produits industriels qui contiennent additifs, conservateurs, édulcorants … Beurk !!!

On peut ajouter qu’il est recommandé de laisser une place de choix :

  • aux fruits et aux légumes prioritairement, ils fournissent des fibres à l’intestin et facilitent le transit
  • aux aliments anti-inflammatoires : les polyphénols que l’on trouve dans le chocolat noir ou le thé vert, par exemple
  • aux aliments antioxydants
  • aux aliments détoxifiants
  • aux aliments riches en magnésium
  • aux aliments riches en acides gras mono-insaturés et acides gras oméga-3
  • aux aliments riches en calcium

J’ai lu aussi que le régime hypotoxique du Dr. Seignalet (il sous-tend que la fibromyalgie naît de l’encrassement progressif des cellules musculaires, tendineuses et cérébrales) pouvait se révéler très aidant pour soulager nos maux de fibromyalgiques mais j’avoue que je n’ai pas encore plonger mon petit bout de nez dedans. Il va me falloir prendre le temps de le faire et de vous partager mes découvertes.

Pour organiser ses repas, je crois qu’il est utile de rappeler quelques conseils. Un repas se compose de :

  • 2 portions de légumes : crus et cuits (limiter les crudités si on souffre de symptômes intestinaux)
  • 1 portion de fruit en préférant ceux dont l’IG est faible
  • 1 portion de protéines animales (à privilégier : volailles, oeufs, poissons, coquillages qui sont plus digestes et produisent moins de déchets acides) ou végétales (2/3 céréales + 1/3 légumineuses)
  • 1 portion de céréales complètes (sans gluten)
  • de graisses végétales : huile d’olive ou de colza pour la cuisson / huile de noix, de noisette, de sésame, d’argan … pour l’assaisonnement

Je rappelle que je ne suis pas médecin ni même naturopathe, je me permets juste de vous partager ici le fruit de mes recherches.