Bien, nous y voilà. Nous entrons dans l’air du manque, de la pénurie de pétrole. Bientôt nous serons face à la pénurie d’uranium. Et que faisons-nous ? Rien. Sans parler des futures pénuries d'eau et de nourriture.
Notre société est non viable, nous le savons tous, même les plus récalcitrants, de Sarkozy à Allègre, savent que sur une planète finie, la croissance infinie est impossible. Il faudrait plus de trois planètes pour que tous le monde vive comme un européen, et plus de 6 comme un américain. Mais on continue comme si de rien n’était.
Encore l’autre soir, face à la hausse du pétrole, notre président affirme miser sur le nucléaire. Il ne parle pas des déchets, et encore moins de la pénurie d’uranium (et oui, c’est une énergie fossile) qui va s'accélérer du fait du nombre de centrales de par le monde. Non on en parle comme d’une énergie renouvelable… Et au fait, il est au courant qu'on ne peut pas remplacer le pétrole par l'électrique ?
Il serait temps de mettre en place une réelle économie de crise, une économie de guerre comme le suggére Yves Cochet. Car l’ampleur de la tache à accomplir est grande, mais pas insurmontable.
Nous devons aller vers une société du vivre mieux, du vivre ensemble, solidaire et ouverte. Et sortir de l’économisme, du spéculatif, et de la surconsommation. Nous devons aller rapidement vers la frugalité heureuse, pour espérer léguer aux générations futures un peu de terre viable pour vivre.
Nous n’avons plus le choix. Les décisions prises aujourd’hui auront un impact énorme sur demain. Nous sommes la dernière génération à pouvoir réellement changer les choses en ce qui concerne le climat.
L’attitude de nos dirigeants, des multinationales, et des peuples en général est inhumaine. Oui inhumaine dans le sens ou elle ne cherche pas à garantir la survit de notre espèce.
Chacun d’entre nous doit prendre conscience qu’il a un rôle à jouer pour l’avenir des hommes, son propre avenir, celui de ses enfants, celui du monde. Nous ne devons plus attendre d’un dieu ou d’une instance supérieur politique ou pas, qu’elle trouve pour nous la solution.
C’est ensemble, unis, que nous devons affronter aujourd’hui pour que demain soit viable. Aucun geste n’est inutile, aucune action ne sert à rien. Il faut aller de l’avant, vite et fort.
Prenons conscience chaque instant de ce que nous faisons, et demandons nous si oui ou non c’est compatible avec un lendemain meilleur. Avançons certes pas à pas mais avançons !
Ensemble, tout devient possible disait un productiviste nucléopathe. Prouvons lui que c’est vrai : ensemble, tout devient possible, surtout sortir du système qu’il défend…