Le livre :
Médicis tome 1 : Cosme l’Ancien - De la boue au marbre de Peru Olivier, Lorusso Giovanni aux éditions du Soleil, 56 pages, 14 € 95.Publié le 25 janvier 2017
Pourquoi cette lecture :
C’est une trouvaille faite en bibliothèque. Elle va me permettre de lier mon intérêt pour l’Histoire et la bande dessinée.
Le pitch :
Qui sont les Médicis ? Banquiers, tyrans, humanistes, conspirateurs, visionnaires, artistes, guerriers, assassins. De génération en génération, ils ont façonné la Renaissance, influencé le destin de l'Italie comme de l'Europe, sont devenus l'une des familles les plus riches du monde, ont côtoyé de grands rois, des artistes tels que Michel-Ange et De Vinci, ont donné deux reines à la France et trois papes à la chrétienté.
Leur maison a marqué l'Histoire ; pourtant, les premiers Médicis n'étaient que de petits usuriers. Voici le récit de leur irrésistible ascension. Le jeune Cosme porte un nom de famille encore inconnu. D'origine roturière, fils d'un banquier de Florence, il ne voit dans l'argent qu'un moyen de s'élever au-dessus des nobles, de sortir sa cité et le reste du monde du Moyen-Age. Il nourrit les ambitions d'un roi.
Mais en un temps où les grands de Florence, le Pape et les seigneurs d'Italie s'affrontent au moindre prétexte, lui qui n'a jamais brandi d'épée va devoir livrer des batailles nouvelles. Celles qui se gagnent par la patience et l'esprit. Ainsi seulement le nom des Médicis épousera les lumières de l'Histoire.
Ce que j’en pense :
C’est la Florence (la ville en Italie) de 1407 qui prend en quelque sorte la parole et qui nous ouvre ses portes, son cœur et un peu de son âme avant de nous présenter celui qui allait la faire basculer vers une destinée plus éclatante : Cosme Médicis. Le chemin sera semé d’embuches car à toutes les époques, la jalousie, la bêtise, la haine, le pouvoir, la violence dictent leurs lois. Pour faire paraître un ordre nouveau, il faut tuer le précédent et parfois vendre son âme, oublier ses idéaux de jeunesse, devenir pire que son ennemi…
On se prend donc à aimer, admirer puis détester le « champion ». Inversement, pour son adversaire, on finirait presque par avoir de la pitié pour lui. Bref, en tant que lecteur, nos sentiments seront multiples, changeront, évolueront au fil des années qui s’écouleront durant ce récit.
Les planches sont belles, classiques, mais la thématique l’est après tout. Un gros effort de documentation a été réalisé et cela se ressent parce que justement on plonge si bien dans cette époque à la fois lointaine, mais si contemporaine sur bien des aspects.
L’histoire d’une vie qui en croisera bien d’autres, qui sera à l’origine de grands changements qui marqueront leur époque, mais plus encore, qui fondera une dynastie qui lancera le mouvement de plusieurs grands courants de pensées, artistiques, culturels, politiques, économiques ainsi que l’essors d’une cité qui va rayonner au-delà des frontières. C’est un tome fondateur que l’on découvre avec grand plaisir.
Et s’il fallait mettre une note : 16 / 20