Qui fait de l’argent?

Publié le 03 juillet 2008 par Fabien Major @fabienmajor

Pas beaucoup de monde, on doit en convenir. Parmi les gestionnaires d’exception, on remarque Alan Radlo. Comme nous l’écrivions plusieurs semaines avant son embauche, Alan Radlo a joint l’équipe des Placements CI. Sa société de gestion de portefeuille Cambridge produit maintenant des résultats fort étonnants. Bien que Cambridge soit toute jeune, la méthode Radlo compte des décennies d’expériences et de succès au sein de Fidelity Investments.

Et maintenant, qu’est-ce qu’il a dans le ventre? D’abord il surclasse tous les indices canadiens avec ses fonds d’actions et de répartition d”actifs Cambridge. Mais, il étonne carrément avec son fonds mondial. Celui-ci a produit plus de 16% de valeur ajoutée sur l’indice MSCI.

Et qu’est-ce que Radlo dit de bon de la conjoncture actuelle?

“Actuellement, la principale caractéristique de cette conjoncture, c’est le prix du pétrole, et ce prix est intolérable. Ses répercussions sont telles qu’il entraînera, selon toutes probabilités, un ralentissement de la croissance économique. Ce ralentissement, à son tour, entraînera le prix du pétrole à la baisse
jusqu’à ce qu’un point d’équilibre soit atteint.”… La croissance économique de la Chine, de l’Inde et des
autres pays en voie de développement est, certes, vigoureuse, mais je doute que ces pays échapperont aux effets du ralentissement dans les pays industrialisés… Chose certaine, le prix actuel du baril de pétrole n’est pas justifié par les données dont nous disposons.

La crise du crédit est-elle terminée?

La crise du crédit n’est pas terminée et d’autres surprises nous guettent peut-être, puisque les
portefeuilles de valeurs mobilières et de placements des banques contiennent encore des
éléments douteux. En dépit de tout ce que je viens de dire, j’estime qu’il serait risqué de se détourner
complètement des marchés. Nous avons connu des situations semblables en 1990-1991 au
Canada, et en 1992 aux États-Unis, et le marché s’est rétabli très rapidement à ces occasions.