Dans le contexte particulier de la renégociation de l'ALÉNA, l'abolition d'un irritant majeur comme la gestion de l'offre permettrait au Canada d'être en meilleure position pour contrer les élans protectionnistes américains dans le secteur automobile et celui du bois d'œuvre, deux secteurs névralgiques pour le pays. « Les Canadiens seraient doublement gagnants, car le système de quotas et de tarifs imposés sur les produits laitiers, les œufs et la volaille bloque l'entrée de produits étrangers et coûte plus de trois milliards $ par année aux consommateurs canadiens, selon l'OCDE », explique Alexandre Moreau.