Les heures défilent à nos fenêtres
Dans le train du temps qui nous emporte
Pris en marche puisque rien ne l'arrête
Ni les quais ,ni les aiguillages en cohorte
Les coups de sifflet stridents du chef de gare
Ouvrent et puis referment quelques portes
Illusion d'un voyage éphemère pour nul part
En aller simple des aiguilles qui nous escortent
Sur le ticket à chacun son petit trou imposé
Hasard des virages ou pentes trop fortes
Aveuglés par la locomotive qui nous enfume
Passer de wagon en wagon sur une ligne directe
Qui pose nos bagages en salle des pas perdus et amours mortes
Adelaide