En tant que protiste, Plamodium est un encaryote, du phylum Apiccomplexa. La structure cellulaire de cet organisme et celle d'un eucaroyte de manière générale diffèrent en ce que le Plamodium possède des rhoptries et des anneaux polaires près du pôle apical. Ces parasites provoquent la malaria - ou paludisme, maladie qui cause le plus de victimes dans le monde.
Source iconographique et légendaire: Wikipedia, www.universalis.fr
Dans cette étude ouverte de cohorte, les habitants de quatre villages situés au Vietnam ont été invités à participer à des enquêtes de référence et des enquêtes sur 3 mois - sur une durée totale de 24 mois au maximum -, incluant la collecte d’échantillons de sang veineux. Les échantillons étaient examinés par lots à l’aide d’un séquençage (u) PCR ultra-sensible (limite inférieure de détection = 22 parasites par mL). Les participants définis comme infectés à l’aide de la technique (u) PCR au cours de ces enquêtes étaient invités à rejoindre une étude prospective de cohorte et à fournir des échantillons de sang tous les mois. Nous avons estimé la persistance des infections à Plasmodium falciparum et de Plasmodium vivax, ainsi que les changements de densité en parasites sur une période d’étude de 24 mois.
Entre le 1er décembre 2013 et le 8 janvier 2016, 356 villageois ont participé aux enquêtes (participation minimale : une enquête ; participation maximale : 22 enquêtes). Les participants à l’étude ont été soumis à 4248 évaluations Upcr (11.9 tests par participant). 1874 (32%) tests sur les 4248 effectués ont révélé une infection au plasmodium ; 679 (36%) tests sur 1 874 ont révélé des monoinfections à P falciparum, 507 (27%) infections à P vivax, et 225 (12%) infections à des espèces indéterminées de Plamodium. La durée médiane d’une infection à P falciparum était de 2 mois (Intervalle Interquartile [IQR] 1-3) ; après prise en compte de la censuration, les participants avaient une probabilité de 20% de présenter une parasitémie sur une durée de 4 mois au plus. La durée médiane d’une infection à P vivax était de 6 mois (3-9), et les participants avaient une probabilité de 59% de présenter une parasitémie sur une durée de 4 mois ou plus. Les densités de parasites relatives aux infections persistantes étaient oscillantes ; aux infections à très basse densité succédaient des infections à haute densité.
Des infections persistantes et largement asymptomatiques à P vivax et P falciparum sont communes dans cette zone de faible transmission saisonnière du paludisme. Des infections à parasitémie de basse densité peuvent, plus tard, se développer en infections à plus haute densité, susceptibles de contribuer au maintien de l’endémicité du paludisme. Thuy-Nhien Nguyen, PhD, et al, dans The Lancet Infectious Diseases, publication en ligne en avant-première, 22 janvier 2018
Financement : The Wellcome Trust, Fondation Bill & Melinda Gates
Source: The Lancet Online / Traduction et adaptation: NZ