Un jeu de mots dans le gros titre comme d'habitude
Faire l'école (l'expression qui s'applique à l'instituteur exerçant son métier)
Défaire l'école
Cette commission était très emblématique de ces négociations de début d'année qui permettaient de maintenir bon an mal an le pouvoir d'achat des salariés. Elle était particulièrement en vue parce que les syndicats enseignants sont très combatifs depuis de nombreuses années.
Toute la presse a rendu compte de cette décision surprenante, car où est l'urgence alors qu'un congrès est en place et, qui plus est, avec une majorité favorable au gouvernement ?
Daniel Paz et Rudy ont caricaturé à plaisir et à plusieurs reprises ces décisions au cours de la semaine dernière.
Ministre : Les manifestants ont voulu occuper le Congrès mais nous les en avons empêché grâce à la gendarmerie (1) Journaliste : Et maintenant ? Ministre : Le Congrès voudrait légiférer mais nous l'en empêchons grâce à des ordonnances. (Traduction © Denise Anne Clavilier)
Pour aller plus loin : lire l'article de fond de Página/12 lire l'analyse de Página/12 lire l'article de La Prensa lire l'article de La Prensa sur les réactions du leader du syndicat majoritaire chez les enseignants lire l'article de La Nación lire l'article de Clarín lire l'article de Página/12 le lendemain : il fait écho aux réactions de l'ancien ministre de l'Education nationale qui dénonce un retour en arrière aux années 1990 (l'épouvantail néo-libéral pour toute la gauche) lire l'article de La Nación du surlendemain qui reprend les réactions des syndicats et les analyse lire l'article de La Nación qui analyse les réactions lénifiantes du président Mauricio Macri qui relative l'opposition des syndicats à la mesure qu'il a prise.
(1) Allusion aux manifestations violentes qui ont eu lieu à la mi-décembre et dont j'ai rendu compte, lors de la discussion de la loi qui abaissait l'indexation sur l'inflation des miniums vieillesse.