L'UEFA envisage de changer considérablement son Fair Play Financier. Une nouvelle formule qui ferait beaucoup de mal au PSG et à son président Nasser Al-Khelaïfi.
Adopté en 2010, le Fair Play Financier mis en place par l'UEFA voulait réguler un marché des transferts théâtre de transactions de plus en plus onéreuses et souhaitait faire la part belle aux petits clubs.
Plusieurs années plus tard, rien ne semble avoir changé. Les gros sont restés les gros, mais les grands d'Europe ont accueilli depuis quelques nouveaux riches qui dérangent, à savoir Manchester City et le Paris Saint-Germain.
Ils dérangent tellement ces nouveaux acteurs qu'ils pourraient entraîner des changements de règles.
En effet, l'UEFA veut modifier sa formule du Fair Play Financier. Faire un organe plus dure encore, qui dans ses nouvelles mesures, visent sans aucun doute City et Paris, sans les nommer.
Dans cette nouvelle formule du FFP, il serait alors interdit pour les clubs d'afficher un déficit de 100 millions d'euros entre les dépenses et les achats. Autrement dit, pour acheter Neymar, le PSG aurait été dans l'obligation de vendre pour un total de 120 millions d'euros afin de faire sauter la clause libératoire du brésilien qui s'élevait à 220 millions.
Autre réforme encore, celle fixant une limite de 25 joueurs par club. Cette dernière défend l'idée qu'un effectif réduit permettrait d'avoir plus de formations compétitives.
Une chose est sûre, en plus de l'enquête dont il fait l'objet, le Paris Saint-Germain est plus que jamais dans le viseur de l'UEFA. Et ces nouvelles mesures pourraient faire beaucoup de mal aux rouge et bleu qui tentent depuis plusieurs années de s'imposer parmi l'élite...