Le livre :
La reine d’Egypte tome 2 de Chie Inudoh aux éditions Ki-oon, 207 pages, 7 € 90.Publié le 8 juin 2017.
Pourquoi cette lecture :
Pour connaître la suite de cette saga débutée il y a quelques temps.
Le pitch :
Parti en campagne à la frontière du royaume de Koush, Thoutmosis Ier reçoit une blessure fatale ! Ivre de vengeance, son fils fait exécuter les prisonniers ennemis de la manière la plus sanglante qui soit et néglige ses devoirs de pharaon... Hatchepsout, qui tente de prendre en main les affaires de l'empire, se rend plus que jamais compte de son impuissance. Mais sa rencontre avec Senmout, le nouveau scribe, va tout changer : devenu son allié, l'homme lui jure de la servir avec loyauté.
A ses côtés, la jeune reine part inspecter le chantier de Karnak, sans savoir qu'à la cour des intrigues se tissent... L'Egypte ancienne revisitée à travers les yeux d'Hatchepsout, la première grande reine de l'histoire de l'humanité ! Reine d'Egypte n'est pas seulement un régal pour les yeux, c'est aussi une fresque historique minutieusement documentée sur le combat d'une femme trop libre pour son époque.
Son charisme, son intelligence et sa volonté sans faille sont ses meilleurs atouts, mais suffiront-ils à provoquer une révolution au pays des dieux ?
Ce que j’en pense :
Cette lecture, je l’attendais et j’en espérais disons quelque chose de plus fourni que lors du premier volet. Ce fut fait et globalement je puis dire déjà que j’ai plus apprécié cette lecture que la précédente.Ce tome 2 permet d’aller plus loin dans l’intrigue qui se complexifie. Forcément, dans un premier volume, l’auteur essaie surtout de planter le décor, les personnages, l’ambiance générale et cela fait déjà beaucoup.
On entre plus dans le vif du sujet à savoir la place que chaque protagoniste occupe sur l’échiquier du pouvoir, ses influences, sa volonté… Rien n’est facile, ni aisé. Chaque geste, chaque décision peut être lourd de conséquence. Une leçon de vie s’il en est.De nouvelles thématiques de moins en moins frivoles sont abordées. Logique, on quitte vraiment le monde de l’enfance et de la jeunesse innocente pour mettre les pieds au cœur des intrigues. Le sang coule. Même chose pour ce qui est de la guerre, de sa réalité, des prisonniers, de l’esclavage, des corvées… La douceur de vivre n’est pas pour tous, l’existence ne tient qu’à un fil.
Graphiquement, c’est toujours aussi bon. C’est un plaisir pour les yeux et beaucoup de détails seront plus appréciés après une seconde, voir une troisième lecture.
Le petit supplément reste très instructif pour les néophytes de la période, mais aussi pour les autres lecteurs car on n’est jamais à l’abris d’un trou de mémoire.
Et s’il fallait mettre une note : 14 / 20