Théo Mercier ne manque pas d’humour. Le Musée de l’Homme non plus. L’un et l’autre comptent sur celui des visiteurs. L’humour de l’artiste n’est certes pas innocent. Il souligne des aberrations autant dans l’exploitation des objets patrimoniaux que dans leur commercialisation. Un tas de masques cassés voisine les bustes de la Galerie de l’Homme ; des miniatures et des objets insolites sont posés sur des étagères parmi les outils préhistoriques ; d’autres étagères, plus loin, présentent des fausses pierres servant de décoration d’aquariums ; certains objets sont présentés dans des pneus, peut-être trouvailles pour les archéologues de l’avenir…
« Chaque fois que je suis allé voir ailleurs si j’y étais, j’y étais », affirme Théo Mercier. Eh bien moi aussi.