Une grande partie de notre planète est remplie d’eau qui génère des flux naturels. Il y a les mouvements des marées qui procurent de l’énergie marémotrice et la variation des températures entre la surface et la profondeur des eaux qui donne de l’énergie thermique des mers. La force des vagues et du courant permet d’obtenir de l’énergie houlomotrice. L’hydrolienne et l’éolienne sont aussi des techniques employées pour produire les énergies marines renouvelables ou EMR à partir de la force des courants. Ainsi, les EMR sont constituées par un ensemble d’installations permettant de produire de l’électricité. Elles exploitent des ressources naturelles jugées inépuisables et non menacées.
Le recours à ces technologies n’impactent pas le milieu naturel. De plus, ces installations sont écologiques et limitent la pollution en n’émettant pas de gaz à effet de serre. En effet, l’EMR fait partie des stratégies de développement durable sur la lutte contre la détérioration de l’environnement et le réchauffement climatique.
Etant le 2ème espace maritime au monde après les Etats Unis, la France dispose d’un réel potentiel pour mettre en œuvre la production d’énergies renouvelables marines. Elle possède des milliers de kilomètres de côtes et trois façades maritimes. Toutefois, jusqu’à aujourd’hui, cette importante source d’énergie est encore très peu exploitée malgré les divers projets déjà annoncés. En fait, il n’existe encore aucune éolienne en mer en France.
En plus, en France, il existe des technocrates qui empêchent la progression de cette filière afin d’éviter de concurrencer les énergies nucléaires. A l’ouverture des assises de l’économie de la mer, le Premier ministre Edouard Philippe n’a aucunement évoqué les hydroliennes.
En outre, le projet d’installation du parc éolien de Dieppe/Le Tréport n’a pas été encore accordé et la décision finale ne sera prise par l’agence de la biodiversité qu’en 2018. Cependant, à part la préservation de l’environnement, ce parc éolien est une vraie opportunité pour faire rebondir l’économie par la création de centaines d’emplois. Pourtant, il existe d’autres parcs qui ont été autorisés par la préfecture à mettre en place leurs installations. Tout cela peut engendrer des impacts graves sur l’avenir de cette filière.
Il est évident que face aux différents freins réglementaires, la France a pris un énorme retard et a laissé passer plusieurs opportunités. Cependant, à la clôture des assises des ERM, le ministre de la Transition Ecologique Nicolas Hulot a affirmé que ce retard va être rattrapé sur les prochaines années. Il a aussi ajouté que les procédures de création des parcs éoliens seront également révisées de manière radicale. Les processus devraient être plus simples et plus flexibles.
L’article Les énergies marines renouvelables est apparu en premier sur Le Journal de l'Ecotourisme.