Continuum de cellules murales le long de l’arbre microvasculaire. (A) Images confocales de haute résolution de cellules murales microvasculaires (MMCs) de hiérarchies vasculaires différentes marquées chez la souris Pdfgrβ-mTmG. (B) Illustration schématique du continuum de cellules murales microvasculaires à partir de l’artériole jusqu’à la vénule. Les artérioles sont totalement entourées d’une couche de cellules vasculaires de muscle lisse fusiformes (VSMCs). La couverture des artérioles précapillaires avec des MMCs reste lâche. Les péricytes couvrant le lit capillaire présentent un corps cellulaire rond doté se déployant en cellules endothéliales (ECs). Les MMCs transitoires présent le long des vénules postcapillaires sont caractérisées par des corps cellulaires aplatis fonctionnant en processus multiples. Les VSMCs des vénules sont de grandes cellules stellaires ne couvrant pas totalement l’endothélium. (C). Les cellules murales expriment des combinaisons individuelles de marqueurs définis de cellules murales [antigène 2 neural/glial (NG2), desmine, facteur de croissance dérivé des plaquettes de type bêta (PDGFβ), alpha actine du muscle lisse (αSMA)] dépendant de leur localisation le long de la microvasculature.
Les cellules murales microvasculaires (MMCs), comprenant péricytes et cellules microvasculaires de muscle lisse, sont d’un intérêt croissant dans des domaines variés de recherche pour leur plasticité et leurs rôles fonctionnels organotypiques dans l’homéostasie et la maladie microvasculaires. Ils ont été décrits comme étant une population cellulaire hétérogène constituant un continuum de phénotypes cellulaires du lit microvasulaire avec des cellules musculaires lisses vasculaires (VSMCs) à une extrémité du spectre et des péricytes à l’autre extrémité. Il a été suggéré que les sous-populations de MMCs organotypiques fonctionnent d’une manière contexte-tissulaire dépendante, contribuant ainsi aux rôles fonctionnels organe-spécifiques. Cependant, leur hétérogénéité phénotypique et organotypique, leur origine, l’identification de leurs marqueurs sont, jusqu’à présent, très peu connues. Ici, nous passons en revue les travaux récents et les concepts émergents pour ce qui est de l’hétérogénéité organotypique et de leur plasticité fonctionnelle dans la santé et dans la maladie. Annegret Holm et al, dans Trends in Cell Biology, publication en ligne en avant-première, 5 janvier 2018Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct/ Traduction et adaptation : NZ