Janvier un long couloir de courant d'air, Un peu vide dont on ne sait que faire, Un passage sans plus, une avenue vide Maussade sous des jours livides, Le temps à la peine, lentement s'enfuit Et traîne avec lui les heures de l'ennui, Apparaît une sorte de quadrige saugrenu Que vient faire ici cet équipage farfelu? Peut-être apporter une diversion Pour tromper une fatale immersion, Le voilà à pas lancés d'allégresse, Faire trébucher les faux pas de détresse, Alors l'année s'engage à cloche-pied Et Janvier se laisse oublier.
JC Tannenbaum directeur de la station d'art météorologique.