Les biais cognitifs peuvent servir l'optimisation du taux de conversion.
Les biais cognitifs nous aident à mieux comprendre notre monde et à agir en conséquence - et cela rapidement. Il est important de comprendre leur importance dans nos campagnes d'optimisation du taux de conversion !
" Wikipedia : Un biais cognitif est un mécanisme de la pensée, qui cause une déviation du jugement. Le terme biais fait référence à une déviation systématique par rapport à la réalité. "
Tout CRO expert doit bien comprendre les biais cognitifs pour en tirer parti, car ils régissent le comportement inconscient des visiteurs. Les biais cognitifs vous aideront à améliorer l'adhésion des landing page, l'engagement et les conversions. Il s'agit de règles heuristiques qu'il faut respecter pour gagner quelque lift supplémentaire.
Tout commence par Buster Benson (@buster) de Slack, qui a passé plus de quatre mois de congé paternité pour rationaliser quelque 175 biais cognitifs listés dans Wikipedia. Le but était de les rendre plus faciles à comprendre et à apprendre. Il réduit la liste à 20 biais cognitifs qu'il regroupe en 4 grandes familles de problèmes que les biais aident à résoudre.
Je vous invite à lire son article " Cognitive bias cheat sheet " dont est directement inspiré celui-ci.
S'appuyer sur la catégorisation phénoménale des biais cognitifs de Buster Benson est un bon point de départ pour améliorer nos hypothèses d'optimisation.
Problème 1 : La surcharge d'information.
L'information est omniprésente autour de nous, notre cerveau est obligé de transformer le bruit en signal.
Problème 2 : Le manque de sens.
L'information filtrée doit faire sens par rapport à notre réel ou imaginaire. Le manque de sens de nos tactiques, contenus, offres nous fera perdre le contrôle du signal, car l'utilisateur compensera librement les failles. Une perte de contrôle qui peut coûter cher. Avec du sens, le signal devient histoire.
Problème 3 : la nécessité d'agir rapidement.
Le passage à l'action rapide est crucial pour notre survie. Le besoin d'agir rapidement de peur de perdre notre chance nous fait aller directement à la conclusion sans passer par la case départ. La nécessité d'agir transforme les histoires en décisions.
Problème 4 : comment savoir ce dont il faut se souvenir plus tard.
La surcharge d'information nous oblige à garder en mémoire les infos les plus susceptibles de s'avérer utiles à l'avenir. Nous devons faire des paris et des arbitrages constants autour de ce que nous essayons de nous rappeler et de ce que nous oublions.
L'infographie Cognitive Bias Codex a été créée par John Manoogian III, elle reprend le travail de rationalisation de Buster Benson.